Intelligence Artificielle

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L’intelligence artificielle : une compétence essentielle pour demain

L’intelligence artificielle (IA) transforme en profondeur notre quotidien. La formation à ces technologies est désormais indispensable. Co-fondatrices du Clan//Digital, nous nous sommes interrogées : Comment accompagner les collaborateurs ? Comment créer des opportunités de formation pour développer les compétences en IA ? Fortes de nos expériences dans le domaine et de nos valeurs, nous proposons deux volets d’intervention, l’un à l’échelle des entreprises et l’autre à l’échelle d’un territoire :

  • acculturation des collaborateurs à l’IA
  • déploiement de parcours de formation incluant l’IA

L’acculturation à l’IA : un enjeu pour les entreprises

Les entreprises doivent également acculturer l’ensemble de leurs collaborateurs pour exploiter pleinement les opportunités offertes par ces technologies. Une bonne acculturation à l’IA permet à chaque employé, quel que soit son niveau de compétence technique, de comprendre les enjeux, les opportunités et les risques associés à l’IA. Cela inclut non seulement une sensibilisation aux concepts de base, mais aussi une formation continue pour rester à jour avec les dernières avancées et notamment l’automatisation. Pour en savoir plus https://www.leclandigital.com/accueil/entreprises/

Répondre à une demande croissante de compétences

Les entreprises recherchent de plus en plus de profils maîtrisant l’IA pour relever les défis de demain. Les parcours de formation et école que nous mettons en place répondent à cette demande en formant des développeurs spécialisés ou des spécialistes du marketing. Aux côtés des organismes de formation et écoles, nous construisons des programmes innovants. Ces parcours ne se limitent pas à l’acquisition de compétences techniques. Ils intègrent également des modules sur la savoir-être, l’éthique, l’inclusion et la gestion de projet, afin de préparer les apprenants à évoluer dans un environnement professionnel. Pour en savoir plus https://www.leclandigital.com/accueil/ecole-numerique/

L’alternance : un modèle efficace

Parmi les différents modèles pédagogiques, l’alternance s’avère particulièrement pertinente pour former les  futurs professionnels de l’IA. Ce dispositif permet aux apprenants de mettre en pratique leurs connaissances théoriques en entreprise, favorisant ainsi une insertion professionnelle rapide et réussie. Nous veillons à ce que nos parcours incluent un phase en alternance adaptées aux besoins spécifiques des entreprises partenaires.

L’IA générative : un nouveau champ d’exploration

L’émergence de l’IA générative ouvre de nouvelles perspectives. Cette technologie, capable de créer du contenu original, révolutionne(ra) de nombreux secteurs (marketing, finance, maintenance, logistique, médecine,…). Nous travaillons actuellement sur des projets de formation innovants intégrant l’IA générative, notamment dans le domaine du marketing. L’objectif est de former les futurs professionnels à maîtriser ces outils et à développer des stratégies créatives et performantes en intégrant l’automatisation.

Promouvoir l’expertise en IA éthique et inclusif

Notre objectif est de contribuer à la promotion de l’expertise en IA. En collaborant avec des entreprises et des organismes de formation, en recherchant des financements et en identifiant les meilleurs talents, nous participons à la construction d’un écosystème favorisant l’accès à la formation en IA pour tous. Chaque projet réalisé est une étape supplémentaire vers un avenir où l’intelligence artificielle est au service du progrès et de l’inclusion.

Contactez-nous en mp https://www.linkedin.com/company/leclandigital/

Exemple de projet : https://www.chru-nancy.fr/index.php/13eme-ecole-ia-microsoft-powered-by-simplon

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Caroline ScheidtL’intelligence artificielle : une compétence essentielle pour demain
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Que peut apporter l’IA à l’entreprise ? 3 success stories

Les entreprises sont de plus en plus nombreuses à bénéficier de  l’Intelligence Artificielle (IA). Mais pour la vôtre ?  Vous vous demandez peut être ce que l’IA peut vous apporter !  Expérience client, logistique, détection des fraudes, voici donc 3 retours d’expérience pour vous inspirer, chiffres à l’appui.

 

IA et personnalisation de l’expérience client chez Sephora

Sephora, enseigne de cosmétiques, a su exploiter l’IA pour offrir une expérience client de très haut niveau. Grâce à son application mobile, le géant du maquillage est capable d’identifier les préférences de chaque utilisateur et de lui recommander des produits sur-mesure. L’IA analyse les données de navigation, d’achat et de feedback pour affiner en permanence ces recommandations personnalisées.

Résultat : un taux de conversion 2 fois plus élevé sur les produits suggérés et un panier moyen accru de 30%. Les clientes Sephora se sentent comprises et fidélisées. Donc, une longueur d’avance sur la concurrence !

IA et optimisation de la supply chain chez Unilever

Unilever, géant des biens de consommation, a déployé l’IA dans sa chaîne logistique. Son objectif :  améliorer la planification et la prévision de la demande, en exploitant des algorithmes d’apprentissage automatique. De ce fait, l’entreprise est en mesure d’analyser un grand nombre de variables (tendances de vente, données météorologiques, évènements saisonniers, etc.). En conséquence, elle parvient à anticiper avec précision les volumes à produire. Car les stocks coûtent cher, et les ruptures posent aussi des problèmes !

Résultat : diminution des ruptures de stock de 65% et réduction des coûts de stockage de 35%. Ainsi, Unilever a gagné en agilité face aux fluctuations du marché. Elle est devenue plus fiable auprès des distributeurs.

IA et amélioration de la détection des fraudes chez Mastercard

Mastercard utilise l’IA pour mieux détecter et prévenir les fraudes sur ses transactions. Pour cela, les algorithmes analysent les comportements d’achat en temps réel. Ainsi, ils identifient immédiatement les transactions suspectes, avant même qu’elles ne soient validées.

Résultat : une diminution de 50% du taux de fraude chez Mastercard, combinée à une expérience d’achat plus fluide pour les clients légitimes. La sécurité et la confiance sont renforcés : 2 atouts majeurs pour une entreprise de paiement.

 

Alors, vous vous demandez toujours ce qu’ l’IA peut apporter à votre entreprise ? Ces chiffres ne sont-ils pas des preuves éclatantes que l’IA n’est pas qu’un concept théorique. Ses effets sont à la fois sensibles et mesurables.

Pour l’heure, les grandes entreprises ont pris beaucoup d’avance sur les PME/TPE.

Mais bien entendu, il n’est pas trop tard. En l’intégrant intelligemment, les entreprises peuvent transformer leurs activités, améliorer leur performance et se différencier durablement.

Pour en parler, c’est ici.

Vous pouvez aussi lire cet excellent article 

 

 

 

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Catherine PhilibertQue peut apporter l’IA à l’entreprise ? 3 success stories
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Intelligence artificielle : où en sont les PME ?

Commençons par quelques chiffres pour planter le décor ! L’utilisation de l’IA générative progresse rapidement dans les TPE/PME : de 12% au 31 décembre 2022, elle passe à 15% un an plus tard. Parmi ces utilisatrices, 3% font un usage régulier de l’IA générative, tandis que 12% l’utilisent de manière occasionnelle. Où se sont les PME ? Une PME, face à l’intelligence artificielle, se trouve à un carrefour où se mêlent opportunités et défis…

Les opportunités ouvertes par l’IA, sont multiples :

  • Améliorer l’efficacité opérationnelle : peut automatiser des tâches répétitives, optimiser les chaînes d’approvisionnement et améliorer la productivité.
  • Personnaliser l’expérience client : d’analyser les données clients pour proposer des offres personnalisées et améliorer la satisfaction.
  • Développer de nouveaux produits et services : aider à identifier de nouvelles opportunités de marché et à accélérer le développement de produits innovants.
  • Prendre de meilleures décisions : grâce à des outils d’analyse prédictive basés sur l’IA peuvent aider les dirigeants à prendre des décisions plus éclairées.
  • Se différencier de la concurrence : L’adoption de l’IA peut donner aux PME un avantage concurrentiel en leur permettant de proposer des services plus performants et plus personnalisés.

Et pourtant, dans le sens contraire, les PME peuvent se trouver freinées par :

  • Les coûts d’implémentation : les solutions d’IA peuvent sembler coûteuses, tant en termes d’acquisition de la technologie que de formation du personnel.
  • La complexité technique : l’IA peut être perçue comme complexe à mettre en œuvre et à intégrer dans les processus existants.
  • Le risque de dépendance : qui rendrait la PME vulnérable en cas de panne ou d’évolution rapide de la technologie.
  • La sécurité des données : l’IA implique souvent le traitement de grandes quantités de données sensibles. Les risques de cyberattaques et de fuites de données sont donc réels.
  • La perspective de pertes d’emploi : l‘automatisation de certaines tâches grâce à l’IA pourrait entraîner des suppressions d’emplois, et de ce fait des tensions sociales au sein de l’entreprise.

Dès lors, comment faire pour tirer parti de tout ce que cette technologie peut apporter en matière de compétitivité ?

  • Il faut en comprendre les enjeux et pour cela se former sur les différentes applications de l’IA et les risques associés.
  • Définir une stratégie claire et en particulier identifier les domaines où l’IA peut apporter le plus de valeur à l’entreprise.
  • Faire les bons choix et sélectionner des outils adaptés à la taille et aux besoins de l’entreprise.
  • Mettre en place une gouvernance de données solide, protéger les données sensibles et garantir la conformité réglementaire ;
  • Accompagner les collaborateurs dans ce changement pour qu’ils s’approprient très vite ces nouveaux outils.

En conclusion, l’intelligence artificielle offre aux PME des perspectives de croissance et de développement importantes. En adoptant une approche pragmatique et en tenant compte des défis, les PME peuvent tirer pleinement parti de cette technologie.

Et n’oublions pas : l’IA et une question de technologie, mais elle est surtout une question d’humain !

Pour aller plus loin, je peux vous proposer d’explorer les sujets suivants :

  • Les différentes applications de l’IA dans les PME (marketing, production, ressources humaines, etc.)
  • Les cas d’utilisation concrets d’entreprises qui ont réussi à intégrer l’IA dans leurs processus
  • Les outils et les plateformes les plus adaptés aux PME
  • Les aspects éthiques et sociétaux de l’IA

Sources :

  • Bpifrance Le Lab : Cette étude est une référence en matière d’adoption de l’IA par les entreprises françaises. Elle fournit des données détaillées sur les usages, les freins et les perspectives.
  • Francenum : Ce site gouvernemental propose de nombreux articles et guides sur l’utilisation de l’IA dans les PME, notamment des exemples concrets et des retours d’expérience.

 

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Caroline ScheidtIntelligence artificielle : où en sont les PME ?
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l’IA : en quoi elle peut changer les RH

Photo by Jen Theodore on Unsplash

L’Intelligence Artificielle (IA) n’est pas une innovation, pourtant, de nombreuses entreprises s’y intéressent… Mieux que cela, elle est même entrée dans nos vies quotidiennes, notamment via nos smartphones.

Si l’IA peut apporter beaucoup aux équipes Ressources Humaines (RH), elle a toutefois quelques limites…

 

Que peut faire l’IA pour la fonction RH ? 

Un des challenges de l’ IA est de parvenir à s’adapter aux métiers complexes de la fonction RH. Ses missions sont diverses et variées, il est un pilier central de l’entreprise au carrefour entre l’humain et la recherche de performance pour son entreprise.

L’IA est capable d’analyser une grande quantité de données difficiles à appréhender pour l’être humain. Elle peut ansi soulager les équipes  RH sur les tâches quotidiennes et répétitives, généralement administratives, afin de se libérer du temps et se consacrer à l’humain avant tout : gestion des salariés, écoute et amélioration de leur expérience dans l’entreprise. Selon une étude de Axys, 86% des RH souhaitent que l’IA permette d’automatiser une partie de leur travail et ainsi se défaire des tâches chronophages. L’IA ne remplace pas les équipes RH et ne les remplacera jamais, en revanche, elle simplifie nombre de tâches qui leur incombent.

Autre aspect un peu moins connu de l’IA : en analysant les posts publiés sur les réseaux sociaux, elle peut permettre d’identifier des signaux faibles, par exemple quant à l’adéquation d’un profil à la culture d’entreprise, et même aller jusqu’à anticiper le départ d’un salarié !

 

Quelle forme d’IA pour accompagner les RH ?

Quelques usages  de l’IA par les équipes RH :

Des chatbots peuvent être configurés pour répondre aux questions récurrentes des employés en matière de RH.

Dans le cadre d’un recrutement, l’IA peut permettre trouver un candidat dont les compétences sont en adéquation avec l’offre d’une entreprise. Et pour éviter tous les biais, l’IA se concentre sur les expériences, hard skills et soft skills et ne pas prendre en compte  le genre, la photo, le nom ou l’origine de la personne. L’IA peut étudier le profil d’un candidat en shortlist et valider sa « compatibilité » avec le reste de l’équipe.

Lire aussi : Quand ce sont les soft skills qui font la différence

Mais attention, l’IA n’est pas infaillible puisqu’elle obéit à des  paramètres indiqués par l’humain. Ainsi, en 2015 la plateforme d’IA de recrutement Amazon remarquant qu’une majorité d’hommes postulaient en a conclu qu’il était préférable de recruter des hommes et rejetaient les candidatures féminines. Avec l’IA aussi, il faut se méfier des biais !

 

IA et éthique

L’IA apporte également une nouvelle dimension aux RH, en effet il leur est désormais possible d’avoir accès aux données sur les candidats à un poste et même sur les salariés actuels de l’entreprise. Les réseaux sociaux, blogs ou encore … peuvent être scrutés afin de mieux connaître ses actuels ou futurs collaborateurs. On peut alors se demander où se trouve la liberté personnelle de chacun ? L’IA appelle donc un encadrement du point de vue éthique, et même juridique.

Ainsi, 83% des DRH se veulent être garants de l’éthique suite à la mise en œuvre de l’IA dans leur entreprise.

Un accompagnement des collaborateurs dans cette transition est donc fondamental et nécessaire. Dans ce cadre, 81% des DRH confient qu’ils seront attentifs aux impacts de cette technologie sur les conditions de travail et le bien être des collaborateurs. Ne serait-ce que pour prendre en compte la maturité digitale et les appétences de chacun vis à vis de toutes ces nouvelles solutions digitales qui font leur entrée en entreprise.

 

Conclusion

Le challenge des années à venir, est de trouver le bon binôme homme-machine, de conjuguer la meilleur des deux. Dans le cas de la fonction RH, il va s’agir de se réinventer pour tirer les bénéfices du traitement par l’IA d’un nombre de données qui donne le vertige au cerveau humain… Mais qu’on se rassure : soft skills, intelligence émotionnelle, ont toujours une place prépondérante dans l’entreprise. Et cela risque de durer encore longtemps ! Plus il y a d’IA, plus il faut d’émotion, de créativité, bref… d’humain !

 

 

https://www.axys-consultants.com/blog/digital-data/ia-menace-ou-opportunite-pour-les-drh

https://www.andrh.fr/actualites/1163/rh-digital-lintelligence-artificielle-au-service-de-la-grh

https://www.lesechos.fr/industrie-services/conso-distribution/quand-le-logiciel-de-recrutement-damazon-discrimine-les-femmes-141753

 

 

 

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Catherine Philibertl’IA : en quoi elle peut changer les RH
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Le paradoxe français en matière de formation en informatique

A l’heure où les ressources en informatique font cruellement défaut, les traditions françaises en termes d’éducation restent un véritable obstacle. Et, dans les 4 années à venir, la tendance sera encore plus marquée avec la pénurie d’informaticiens déjà annoncée.

Parce que les métiers du numériques sont vastes, que celui d’informaticien l’est tout autant avec plus d’une centaine de métiers référencés, nous nous intéresserons, pour cet article, aux développeurs. Ces informaticiens développent des logiciels, des sites web ou encore des applications mobiles. Ce métier entend de maîtriser différentes compétences techniques : des langages (open source ou éditeurs, …), connaître des frameworks, maîtriser un tant soit peu les bases de données et bien d’autres encore ! Le métier d’informaticien, veut également dire adaptation constante, appréhension des nouvelles technologies, modélisation de concept,…Ces métiers ont toujours un bel avenir, même si les compétences attendues à l’avenir s’orientent vers le big data et l’intelligence artificielle.

 

Mais qu’attend-on aujourd’hui d’un informaticien ?

  •  D’être diplômé eh, oui !

Malgré le discours porté par de grands chefs d’entreprise, en France, on attend encore et avant tout d’un informaticien, d’avoir un Bac +5 ! C’est fort dommage, mais le Bac+5 est devenu une norme, il convient de s’y contraindre. Depuis 10 ans le nombre de diplômés bac+5 a augmenté de manière très significative. Notre culture française préfère-t-elle le savoir à la compétence ? Le diplôme à la préparation métier ? Du côté des jeunes, le Bac+5 est un passeport pour trouver un emploi et briguer un meilleur salaire. Du côté des entreprises, c’est un gage d’efficacité. Pour peu que la formation ait été faite en alternance, les jeunes diplômés souvent recrutés par leur maître d’apprentissage sont immédiatement opérationnels. Le graal dans notre tradition française reste le fameux titre d’Ingénieur, un atout indéniable pour le jeune diplômé qui cherche un travail en France.

  • D’avoir d’autres compétences, évidemment !

On attend d’un développeur qu’il « pisse du code » peut-être ! mais pas que… N’oublions pas les soft skills ! Au-delà des compétences techniques, les recruteurs attendent de ces informaticiens des compétences humaines, managériales, en gestion de projet, et surtout des capacités de travail en équipe, on veut qu’il soient agiles ! Le geek qui ne lève plus les yeux de son écran tout au long de sa journée, n’est pas forcément le profil le plus recherché. La maîtrise de l’anglais reste évidemment un incontournable en la matière. L’autonomie est également un des piliers fondamentaux. Notre développeur doit être en capacité de s’approprier les évolutions des technologies ou apprendre de nouveaux langages par lui-même.

 

L’orientation des jeunes et inclusion

Face à la croissance démographique, à l’évolution des usages et à la fracture numérique, l’orientation des jeunes est-elle adaptée ? La formation au lycée ouvre-t-elle réellement les lycéens aux opportunités de carrières notamment dans le numérique ? J’ai clairement mon idée sur la question, mais je laisserai, volontairement ces questions en suspens.

Autre question : Il n’y a pas assez de jeunes dans ces filières encore moins de jeunes femmes ? Tradition française ? Culture ? Education ? Manque d’anticipation ?

 

Heureusement, différentes actions sont portées par les acteurs nationaux tels Syntec, intervention dans les écoles (collèges et lycées), les femmes du numériques pour sensibiliser les femmes à ces métiers. Dans la Capitale et région également, des acteurs locaux proposent des ateliers de robotique aux jeunes, organisent des hackathons, des écoles privées ou des universités proposent également des actions,… pour favoriser l’ émergence de vocations.

La dynamique est engagée mais encore loin d’être suffisante à nous de l’intensifier pour préparer au mieux notre avenir et celui de nos jeunes.

 

Pour aller plus loin :

https://syntec-numerique.fr/ 

https://www.xerficanal.com/strategie-management/emission/Francis-Jouanjean-Enseignement-superieur-arretons-la-course-au-Bac+5_3744464.html 

https://www.latribune.fr/supplement/recrutement-dans-l-informatique-et-le-numerique-le-desequilibre-en-l-offre-et-la-demande-va-t-il-perdurer-795382.html 

 

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Caroline ScheidtLe paradoxe français en matière de formation en informatique
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Les bonnes résolutions digitales de votre année 2019

Pour démarrer cette nouvelle année avec une petite référence de « Geek », voici quelques pistes digitales inspirées par Maître Yoda. Ces quelques conseils sont fort sages ; alors si vous ne les avez pas encore suivi, chers Jedi du digital, il est temps de consolider votre digitalisation et de dépasser les derniers obstacles. Et comme le disait très justement Yoda « Difficile à voir. Toujours en mouvement est l’avenir » : il est nécessaire de mettre toutes les chances de votre côté !

Le client au centre de ta démarche, tu mettras

Nous en avons déjà parlé dans notre blog, mais difficile de ne pas afficher ce point en tête de nos résolutions pour 2019. Améliorer l’expérience client et proposer un produit sur mesure, en cohérence avec ses propres valeurs, voilà les défis quotidiens de l’entrepreneur !

L’expérience client est l’ensemble des interactions entre un client et une marque, une entreprise et ses produits/services. Le digital permet aujourd’hui de proposer des solutions nouvelles pour accompagner le client dans son parcours. Parmi la multitude de solutions offertes par le digital, nous en avons sélectionnées deux :

  • Le traitement des données collectées, les analytics, … vous permettront d’observer et comprendre les comportements d’achat.
  • Le chatbot, l’agent virtuel conversationnel révolutionne la relation client. Ce robot propose d’assister le visiteur de l’achat, au service après-vente avec des réponses personnalisées, progrès réalisés grâce à l’intelligence artificielle.

Attention, pour une véritable efficacité la culture « customer centric » doit être partagée tant en externe qu’au sein de votre entreprise.

Le processus de la commercialisation à la facturation, tu optimiseras

L’automatisation des processus métiers est au cœur des stratégies des entreprises. C’est pourquoi, la digitalisation concerne souvent la gestion de la relation clients et le processus d’acquisition de nouveaux clients. De la commercialisation, à la fabrication jusqu’à la facturation, les services sont désilotées pour une collaboration plus transversale, les outils digitaux (CRM, ERP, GED, plateformes collaboratives, …) deviennent interopérables, du temps est gagné. Les données collectées et partagées au sein de l’entreprise, leur bonne exploitation et l’organisation ainsi rationalisée permettront de développer votre chiffre d’affaires.

Ton site en https, tu sécuriseras

Vous pensez que c’est un détail ? Pourtant, préconisé depuis 2017 par Google et WordPress, bon nombre de sites vitrines ou même de site de e-commerce n’ont pas encore franchi le pas ! Même si le référencement n’en pâtit pas directement, l’affichage « non sécurisé » très visible de votre navigateur, dissuadera assurément les internautes. Outre les conséquences sur le trafic de votre site, l’enjeu concerne la sécurité. En effet, les intrusions, le piratage, le détournement et le vol de vos données font légion. Le protocole SSL permettra donc de protéger les données de votre entreprise et celles collectées via votre site.

Sur les réseaux sociaux, tu communiqueras

Les réseaux sociaux appuient votre stratégie business notamment si vous vous inscrivez dans une démarche « Customer Centric » . Ils vous permettent de véhiculer vos valeurs et communiquer directement avec vos clients, prospects ou prescripteurs. Aujourd’hui, la marque employeur est un enjeu, et les réseaux sociaux seront un support incontournable pour attirer des nouveaux talents pour digitaliser votre entreprise et assurer sa pérennité.

Vous pourrez suivre les tendances, observer vos concurrents voir interagir avec eux sur des #hashtag ou fils de discussions. De plus en plus de marques interagissent avec leurs clients via les réseaux sociaux.

Les obligations légales en opportunités, tu transformeras

Les obligations légales peuvent paraître contraignantes pour un Chef d’entreprise, elles nécessitent des investissements en temps et en argent. Mais ces contraintes peuvent être considérées comme une vraie opportunité pour entamer sa transformation digitale. La mise à jour de vos données en relation avec la RGPD sera l’occasion de communiquer avec vos clients et prospects pour obtenir un accord, de nettoyer vos bases de données et d’optimiser ainsi vos actions commerciales. Un client sera d’autant plus rassuré, s’il voit des actions dans ce sens.

Vous êtes assujetti à la TVA ? Vous utilisez désormais un logiciel certifié et sécurisé. Fini, les factures sous excel ou pire encore sous word ! Vous avez peut-être découvert à cette occasion des solutions logicielles en ligne sous forme d’abonnement ?

Finalement, ces contraintes ne sont-elles pas de vraies opportunités pour préparer son entreprise à l’avenir ? Une occasion d’entamer sa transformation digitale ?

 

2019 sera une année riche en évolutions digitales : avec une stratégie clairement définie et un plan d’action efficace, votre transformation digitale sera plus aisée. Nous espérons que ces conseils et exemples vous permettent d’y voir plus clair  !

Pour aller plus loin : https://blog.smart-tribune.com/comment-optimiser-experience-client

Pour en savoir plus sur les chatbots : https://www.upmybiz.com/chatbot-agent-conversationnel-service-clients/

 

 

 

 

 

 

 

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Caroline ScheidtLes bonnes résolutions digitales de votre année 2019

Génération Y et Transfo Digitale

Outre les difficultés à pourvoir de nombreux postes aujourd’hui, la situation pourrait encore se complexifier… Etes-vous prêts à recruter les nouvelles générations ? On les appelle Milennials ou Gen Y. L’environnement de travail que vous proposez est-il adapté à cette génération, saura-t-il les séduire ?

Comment attirer les nouvelles générations ?

Oui, il  faut séduire nos jeunes compétences, pour les recruter ou les faire rester ! Avec un environnement de travail adapté, évolutif, des espaces collaboratifs, des espaces ludiques et de détentes, des activités professionnelles stimulantes, vous saurez certainement attirer les Milennials. Ils apporteront à votre entreprise des compétences actuelles et une vision orientée client notamment dans le marketing digital ou les nouveaux usages. La flexibilité est également une alternative motivante : télétravail, souplesse des horaires,

Les Digitals Natives

Le saviez-vous ? Les natifs du numérique ou Digital native à savoir la génération Y cumulée à la génération Z représenteront en 2020 plus de la moitié de la population active. Peut-on vraiment faire sans eux ? Certainement non ! Et ce, encore moins dans les entreprises qui doivent se transformer digitalement pour survivre…. Parce que l’environnement digital sera une évidence pour eux, le cadre se devra d’être adapté à leurs attentes. L’enjeu est désormais de faire collaborer plusieurs générations culturellement différentes.

Travailler avec les digitals natives est une réelle opportunité : les démarches collaboratives, le desigh thinking, les challenges, les concours externes ou internes, les temps dédiés aux projets personnels et le mode projet conviendront à cette génération. Et finalement cela tombe bien, puisque que pour assurer la transformation digitale de l’entreprise ceux sont les mêmes leviers qui sont préconisés !

Les sources et des compléments d’informations : On en parlait en 2012, cette vidéo en motion design illustre avec humour et perspicacité la génération Y. Ces derniers mois, bon nombre d’articles des Echos, du Pole-emploi ou encore de Talent-digital évoquent cette génération, leurs caractéristiques et les pistes de collaboration.

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Caroline ScheidtGénération Y et Transfo Digitale
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5 ans, c’est demain !

Et pourtant, c’est la durée de survie estimée par une étude conduite en 2017 auprès de DSI au Royaume-Uni, pour les organisations qui n’auraient pas encore amorcé leur digitalisation. 5 petites années avant d’être absorbées ou éliminées. Pire, 90 % des répondants estimaient que leur entreprise courait déjà un risque… Une épée de Damoclès bien réelle, si l’on se souvient de l’exemple de Toys R Us qui, alors que 70% de ses acheteurs étaient sur le Net, continuait à distribuer des catalogues papier. Mais alors, qu’est-ce qu’ils attendent, direz-vous ! Eh bien ce n’est pas si simple. Voici quelques exemples pour montrer que certes la critique est facile, mais l’art est difficile…

Histoire #1 : Espoir, quand tu nous tiens !

Tout commence chez un prospect qui annonce fièrement au consultant qu’il a compris la nécessité pour son entreprise de conduire la transformation digitale : il en va de leur survie à moyen terme… Et comment vont-ils s’y prendre ? Le Board a organisé une semaine de formation pour ses managers, afin que ceux-ci impulsent la digitalisation de l’entreprise. Et que s’est-il passé à l’issue de cette semaine demande-t-on à un des managers ? Eh bien…. Rien ! Rien n’a changé ! Mais quelle est la stratégie qui vous a été indiquée par le CEO ? euh…. Vous devez opérer votre transformation digitale… mais comment comptez-vous procéder ? On ne sait pas, mais le Board le sait forcément…

Résumons la situation : le Comité de Direction espère que les managers vont assurer la transformation digitale de l’entreprise, et les managers supposent que le Comité de Direction va piloter, en toute connaissance de cause la transformation digitale de l’entreprise… Cela ne ressemblerait-il pas à … un gros malentendu ? Peut-on réellement fonder une stratégie d’entreprise sur l’espoir que peut-être quelqu’un d’autre fera…..

Histoire #2 : Pas Digital Natives…

L’impulsion pour la transformation digitale d’une organisation vient … d’en haut ! Certains Comités de Direction ne montrent pas d’appétence/compétence pour le Digital, c’est particulièrement vrai pour quelques générations de dirigeants certes, expérimentés, mais qui n’ont que peu connu Internet, les réseaux sociaux, les applications, les plateformes, les objets connectés, les data.

Comme ils sont avisés et expérimenté, ils comprennent la nécessité de « s’y mettre », de « faire quelque chose »…

Malheureusement à force de différer ces décisions, l’entreprise a accumulé « un sacré retard »… Où commencer ? Comment ? Par quoi ? Comment piloter la démarche quand on n’est soi-même pas à l’aise avec le Digital ? Peut-on avouer à son Comité de Direction, à ses managers, à toute l’entreprise qu’on « ne sait pas » ? Dès lors comment garder sa légitimité / son autorité ? Comment ne pas être dubitatifs, voire réellement soupçonneux face aux diverses propositions en matière de Transformation Digitale ?

Histoire # 3 Digital Native

Certains dirigeants sont aiguillonnés par leurs enfants, leurs neveux, des salariés plus jeunes qui, eux, ont toujours connu le digital, qui ne se privent parfois pas pour les « ringardiser » Ils considèrent que toute personne née après 1990 maîtrise parfaitement ce qui leur parait encore mystérieux. Dans certaines entreprises, on laisse les rênes à des « jeunes », des « millenials » pour « s’occuper des réseaux sociaux, de la newsletter, du CRM et du site Internet ». Mais bien sûr, ils n’ont pas accès à ce qui touche la stratégie et la vision globale de l’entreprise. Prenons l’exemple de la Communication par exemple. Peut-on vraiment décorréler la gestion des communautés et des réseaux sociaux, le site Internet, avec la stratégie globale de communication ? Là non plus, cela ne peut pas fonctionner ! Disposer d’un CRM dernier cri, cela a-t-il du sens si ceux qui sont appelés à en être les utilisateurs estiment qu’il s’agit « d’une véritable usine à gaz » et qu’« il faut réaliser son chiffre d’affaires d’abord et alimenter le CRM quand on aura le temps » ? Mais n’est-il pas dommage de se priver d’un CRM pour préparer un rendez-vous d’avant-vente ? Etre « tombé dedans quand on était petit » est peut-être nécessaire, mais certainement pas suffisant. Tout au plus, cela justifie-t-il de ne pas avoir le droit de reprendre de potion magique avant de partir au combat…

And so what ?

Voici donc 3 histoires où la transformation digitale a bien du mal à opérer.

En matière de transformation digitale, 3 axes nous semblent à explorer pour ceux qui voudraient « larguer les amarres » et voguer vers un avenir plus digital.

  • Il faut commencer par le haut de la pyramide : en transmettant aux dirigeants de l’entreprise, les clés pour piloter la transformation digitale. Nul besoin de leur apprendre à coder. Mais avec leur vision, leur expérience, de l’ouverture et une acculturation au digital, comme un kit de survie, ils seront en mesure de passer commande, de piloter, de dire ce qu’ils veulent pour leur entreprise et ce qu’ils ne veulent pas.
  • Ensuite, comprendre que si le socle est technologique, la transformation digitale est éminemment humaine. Il est tout aussi important de se doter du « bon » logiciel que d’expliquer le sens de tout cela et de faire monter à bord, de manière progressive, tous les collaborateurs de l’entreprise. Et là, nous parlons de transmettre, faire échanger, faire participer.
  • Enfin, écouter, accompagner, faire preuve de patience, accepter les différences d’intégration de la démarche, le droit à tester – donc à se tromper –, la possibilité de mesurer dans une logique d’amélioration continue.

Il ne tient qu’à l’humain de tirer le meilleur de la technologie. Et là, rien de nouveau sous le soleil…

Source de cet article :

Tout d’abord cet excellent article de Tim Hughes, sur la Transformation Digitale dans les entreprises et puis aussi : https://comarketing-news.fr/quatre-idees-recues-qui-freinent-la-transformation-numerique/ et l’étude citée en introduction : https://www.couchbase.com/binaries/content/assets/website/docs/whitepapers/cio-survey-results

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Caroline Scheidt5 ans, c’est demain !