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Le Clan//Digital : un an SEULEMENT

Un an d’accompagnement et de formations en matière de Digital, auprès des acteurs les plus divers… Un an déjà, un an seulement !  Que les choses soient claires : « un an SEULEMENT » ne veut pas dire que nous nous sommes ennuyées !  Au contraire, nous avons du mal à réaliser que nous avons vécu autant d’événements, de rencontres, de connaissances nouvelles, de partages, de travail en seulement… 12 mois. Un an jour pour jour que Le Clan//Digital existe (juridiquement parlant).

Nous ne pouvions pas ne pas livrer, en vrac  les images et les émotions qui se bousculent dans nos têtes d’entrepreneurs (nous ne sommes pas fans de la féminisation de ce mot… désolées !)

Tout commence par 2 étonnements, lorsque nous avons fait part à notre réseau, de la naissance de notre jeune entreprise : Le Clan//Digital. Puis, les Montagnes Russes de l’entrepreneuriat, et enfin pêle-mêle : nos congénères, les gens, les femmes, les générations Y et Z…

Etonnement n°1 : « Bon courage ! »

« Vous avez monté votre boite ? Alors là bon courage !  »

Les mines compatissantes et le « Bon courage » avaient fini par nous agacer au point de nous inspirer un article de blog. L’entrepreneuriat, une idée qui a encore un long chemin à parcourir en France ! Ce n’est pas le bagne, c’est juste comme sauter dans le vide et se fabriquer son parachute en cours de route.

Etonnement n°2 : le refrain : « Et vous êtes basées où ? »

Cette question, environ 80 % des personnes rencontrées nous l’ont posée dès les premières minutes. Nous devons l’avouer, à l’ère du Digital, nous avons été très étonnées d’une telle importance accordée à notre implantation. Avoir un bureau, dans un immeuble de bureaux – et non pas bricoler dans son garage, bien que cela ait dans le passé donné lieu à de grandes destinées – semble une absolue nécessité pour être admis au rang de professionnels. C’est un constat, nous sommes formatés ainsi !

Les UP and DOWN

L’entrepreneuriat, c’est le Grand Huit. Nous savions qu’il y aurait des hauts et des bas, parfois sans transition… Les premiers clients sont venus très vite, dès le premier mois à vrai dire.  Mais après une période très fructueuse, nous avons vécu quelques semaines (qui nous ont paru très longues) de « trou d’air » : plus de nouveaux clients, des décisions qui  traînent chez nos prospects, des factures qui mettent du temps à être réglées. Nous serions-nous trompées ? Et puis soudain, tout est reparti !

Les gens : Takers et Givers

Vaste sujet : nos congénères, voici un petit florilège :

  • Ceux qui disent « écoute, il faut qu’on travaille ensemble », mais qu’il faut décoder par « tu n’as pas un client pour moi par hasard » ? Vous n’avez rien dans votre escarcelle ? ils disparaissent…
  • Ceux qui annoncent : « j’ai un client chez qui je vais vous faire rentrer », et puis, plus rien, ceux qui promettent des leads, et puis… le néant, et même ceux ou qui vont encore plus loin : « réserve-moi 15 jours d’intervention à partir de la semaine prochaine, considère que c’est fait !  » Et là non plus, vous ne voyez rien venir…
  • Ceux qui, en n’importe quelle occasion, vous passent à la question : « alors, le business, vous ne ramez pas trop ? » ou « YYYY, c’est une superbe entreprise, vous étiez bien en relation avec eux, tu connais bien le DSI ? Vous avez fait quoi chez eux ? Et vous êtes rentrés comment ? » ou encore plus directement « vous vous en sortez avec votre entreprise ? »
  • Et puis, il y a des jaloux, ceux qui estiment que votre entreprise quoique jeune est trop visible, qui sont agacés par la confiance et la sympathie que vous suscitez (comme si cela tombait du ciel) et qui cherchent à vous nuire (si, si, promis, cela nous est arrivé…)

Attendez, ne nous taxez pas de cynisme ou de pessimisme, parce qu’il y a aussi :

  • Ceux qui ne disent rien, mais qui, un jour, vous appellent « écoute, j’ai décroché une mission chez ZZZ, et j’aurais besoin d’une des formations qui figurent sur votre site, on peut en parler ensemble ? » ou alors : « je voudrais te parler d’un problème auquel nous sommes confrontés dans ma boite, tu peux peut-être nous aider » ou encore : « j’ai donné vos coordonnées à WWW, il va t’appeler de ma part pour un accompagnement » ou alors, « nous répondons à un appel d’offres, cela vous dirait de faire équipe avec nous ? »
  • Ceux annoncent la couleur « écoute, on organise une manifestation le mois prochain, et on se demandait si vous pouviez venir nous donner un coup de main, bon, c’est bénévole… », ce qui bien évidemment, n’est pas rédhibitoire.

Et puis, de l’autre côté du miroir, il y a tout ce que nous avons donné : les mises en relation, les missions, les accompagnements, les heures où, de manière informelle  nous avons « coaché », encouragé, remonté le moral, aidé à voir les choses sous un angle différent…

#MoreWomenInTech

Nous avons aussi découvert que nous étions perçues comme 2 femmes, avant même notre image d’entrepreneurs (décidément, « entrepreneuses » on n’aime vraiment pas…). A aucun moment nous ne nous étions posé la question : « en tant que femmes, allons-nous être crédibles ? ».  Mais nos différents interlocuteurs ont forcément fait entrer le thème de la mixité dans notre vie professionnelle : « Waouh, 2 femmes qui montent une entreprise, et dans le numérique en plus ! » ou « Super, que du GirlPower » … Mettre en avant une équipe 200% féminine, nous n’y avions pas pensé au départ.

Mais il y a ces chiffres : 15% seulement des start-uppers sont des femmes, les femmes lèvent 2 fois moins de fonds que les hommes, elles ne constituent que 28 % des effectifs dans les métiers du numérique, c’est-à-dire ceux qui ont le vent en poupe.

Alors oui, du coup nous nous sentons militantes ! Et nous pensons que c’est d’abord aux hommes de promouvoir la mixité !

 

Générations Y et Z

Nés après 1990, premiers « Millenials », on vous adore ! Toutes les deux, nous enseignons dans des établissements supérieurs. Nous adorons confronter leur vision et la nôtre, la théorie des livres et les situations « IRL (In Real Life) ». Interagir avec nous sur de vrais sujets, nos étudiants, nos auditeurs adorent ! Leurs réactions nous surprennent parfois, leur créativité et la liberté de leur esprit nous émerveillent toujours.

Alors, cette année, nous rempilons toutes les deux !

 

En résumé, voici le « kit de survie » que nous nous sommes fabriqué, et que nous avons envie de partager.

  • Dans la vie il y a les Givers et les Takers / les seigneurs et les saigneurs, mieux vaut savoir cerner très vite ses interlocuteurs !

  • « Les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent »

  • Vous ne le sentez pas ? N’y allez pas : Suivez votre intuition !

  • Gardez vos valeurs cardinales, mais soyez caméléon ! N’hésitez pas à faire évoluer votre offre ou votre positionnement. Ne restez pas statique dans un monde qui bouge aussi vite. Et pour les Marketeux, la Vache à lait d’aujourd’hui peut très vite devenir dilemne, voire, poids mort…

  • Demandez-vous toujours ce que vous pouvez apporter aux autres… C’est la clé de tout ! Proposez votre aide, c’est la meilleure manière de nouer une relation !

  • Ne tenez pas de « comptabilité relationnelle » (= j’ai donné un coup de pouce à  X, il doit me doit la pareille avant l’année prochaine ». Quand on donne, on reçoit toujours en retour, pas forcément d’où on pense, cela n’a pas grande importance.

  • « La confiance se gagne au goutte à goutte, elle se perd au litre »

  • Soyons toujours en position de destinataires et non pas d’émetteurs, demandons-nous toujours ce que l’autre perçoit, ressent, ce qu’il ne nous dit pas ! La relation humaine est ce qui fait la richesse de notre métier. Cultivons l’harmonie dans notre vie professionnelle.

  • Une période de turbulences ? Lâchez prise, les choses rentrent dans l’ordre… du moins dans un ordre qui est rarement tel que vous l’attendiez, ne paniquez pas, mais ne renoncez pas ! Relativisez : à l’échelle d’une vie, est-ce si grave ?

  • Et pour terminer sur une note optimiste, « mieux vaut faire envie que pitié »… Plaignons les jaloux et passons à autre chose ! Dans la même veine, relativisons la critique : elle provient souvent de ceux qui font moins que vous, rarement de ceux qui font plus…

Nous avons adoré cette première année. Mais surtout, ne nous souhaitez pas « bon courage » pour affronter la suivante ! Nous accueillerons ce qu’elle nous réserve !

Caroline et Catherine

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Catherine PhilibertLe Clan//Digital : un an SEULEMENT
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Vis ma vie : intervenante dans un incubateur de startups

A la suite de mon retour sur les bancs de l’école, j’ai eu la chance de porter un projet entrepreneurial. De la même façon, j’ai été amenée à être challengée par différents acteurs lors des présentations successives de ce projet : formateurs, jury, public, futurs équipiers … et plus particulièrement lors de mes participations à des hackathons, environnements propices à la naissance de startups.

Actuellement en stage chez Le Clan//Digital, je passe de l’autre côté du miroir… celui qui observe, qui accompagne et qui conseille … le candidat !
Retour sur ces deux journées riches en expériences et en émotions avec les porteurs de projet actuellement en pré-incubation collective.

 

Première journée, première rencontre : prise de température

 

Lors de l’incubation collective, c’est ensemble que les membres du groupe développent leur projet entrepreneurial.  Les formations dispensées permettent à chacun d’avancer sur les différentes étapes à franchir, toujours en toute bienveillance et convivialité.

Et pourtant, à notre arrivée dans la salle, on s’observe, on se scrute, on s’évalue, chacun dans son coin, nous (les intervenantes) d’un côté, les porteurs de projet de l’autre.

Quelques questions indubitablement traversent mon esprit : quel contact vais-je réussir à établir avec les porteurs de projet ? Serai-je capable de faire passer mon message, de me faire comprendre ? Comment évaluer une prestation en utilisant les mots les plus justes, sans blesser, ni donner la sensation de porter un jugement ?

Autant de questions auxquelles j’ai été confrontée durant ces deux journées ! « I’ll do my best » comme on dit avec sincérité et bienveillance.

 

1ère mission : la mise en confiance

 

Le temps de présentations passées, quelques sourires et jeux de mots détendent l’atmosphère, grâce à des jeux de rôle notamment. Et tout le monde s’y colle, même les intervenantes !

Il est maintenant temps d’entrer dans le vif du sujet : la présentation brute des projets individuels.

La règle est simple : chaque participant présente son projet à l’aide d’un support visuel.  La prestation est filmée et chronométrée.
Prise de notes et observation permettent ensuite d’animer un jeu de questions/réponses.

Les feedbacks sont très attendus par les participants. Nous devons être en mesure de répondre à leurs attentes et toutes leurs questions, qui ne sont pas toujours explicitement formulées.

A ce stade de l’intervention, je me pose les questions suivantes : Comment exprimer une critique constructive sur leurs travaux ? Trouver les bons mots ? De quelle façon les motiver à continuer tout en prenant en compte les modifications à apporter ou remises à question indispensable à envisager ? Comment répondre à leurs questions, attentes sans les influencer dans leur projet entrepreneurial ? Comment rester objectif tout en étant productif ?

Autant de questions et de réponses qui leur permettront d’améliorer et mieux orienter le sens de leur présentation.

 

2e mission : la formation et l’accompagnement

 

Chaque projet résulte d’un nombre incalculable d’heures de travail. Pour cette raison, la tension est palpable auprès des participants. Notre mission est avant tout de les accompagner dans la préparation de leur présentation finale, mais certainement pas de porter un jugement sur leur travail et l’idée même de leur projet.

Diapo après diapo, chaque thème est revu en détail : la problématique, la solution, l’équipe, le modèle de revenu, les besoins…
Quel message souhaite-t-on faire passer ? Pourquoi ne faut-il pas trop mettre de texte ? Est-ce que le choix de mes visuels, chiffres, roadmap…est pertinent ?

 

Deuxième et dernière journée : les pitchs et la progression

 

Dernière ligne droite de préparation avant la présentation en condition réelle : 7 minutes pour convaincre.

Il faut reconnaitre que l’enjeu est de taille pour les participants : convaincre le comité d’engagement de l’incubateur de poursuivre l’incubation de leur projet en individuel.

Il y a ceux qui, concentrés, travaillent seuls dans un coin et ne recherchent pas le contact, et puis les autres, qui ont des questions, cherchent à être rassuré.

 

On se détend, on respire

 

Un pitch se prépare, encore et encore. Le facteur stress, stimulant à petite dose au demeurant, ne doit pas devenir un frein, un obstacle. Pour cela, nous avons donné quelques trucs et astuces à nos participants. Beaucoup de logique, un peu de yoga et une grande respiration.
Le jour « J » se doit d’être calme et serein, et donner ainsi au jury une image rassurante et assurée, qui sera sans aucun doute, beaucoup plus convaincante.

Pitcher c’est également communiquer, et la communication a ses codes pour bien comprendre et être bien compris des autres. Tout comme les mots sauront se glisser parmi les membres du jury, il est primordial de maitriser son corps, sa respiration, son attention et son regard.
Un beau projet accompagné d’une meilleure maitrise de soi, c’est l’assurance de mieux faire passer son message.

 

Ce qu’il faut en retenir

 

L’ensemble des participants nous a littéralement bluffé ! Juste Waouh !
Rien à redire ! Timing presque parfait et respecté, 7 minutes c’est très court quand on a beaucoup de choses à dire !
Présentation simplifiée, avec des visuels percutants et cohérents, un discours simple et efficace !
Mais surtout, des participants contents d’eux-mêmes ! Ravis d’avoir compris l’exercice et sus l’appliquer en deux jours !

Que dire de nous, intervenantes, après un tel show ! Beaucoup de reconnaissances à ces porteurs de projets qui ont été attentifs, curieux, motivés et engagés, mais avant toute chose qui ont joué le jeu.

A chacun d’entre eux (ils se reconnaitront), nous leur souhaitons le meilleur pour la réussite de leurs projets.
A chacun d’entre eux, je dis merci de m’avoir permis de partager mon expérience avec eux !

 

Vous l’aurez compris, Le Clan//Digital c’est un engagement à plus de 200%, un accompagnement personnalisé, des formations adaptées au besoin de chacun.
Alors n’attendez plus, consultez l’ensemble de nos formations et accompagnements !

 

Pour en savoir plus sur les incubateurs de startups :

 

  • https://fr.wikipedia.org/wiki/Incubateur_d%27entreprises
  • https://www.thefamily.co/

 

 

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Caroline ScheidtVis ma vie : intervenante dans un incubateur de startups
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Vis ma vie : défendre un projet dans un Hackathon

Jury, nous l’avons été, Coach, nous le sommes régulièrement… Il nous restait : bénévole à l’organisation, et… porteur de projet. C’est maintenant chose faite. Nous avons donc présenté notre projet Ouédoc, au Hacking Health Camp, le hackathon de la santé, à Strasbourg du 22 au 24 mars 2019. Flashback sur un week-end pas comme les autres.

 

Le rituel du vendredi soir

Ambiance,  l’animateur donne le ton :  « on veut du bruit » ! Coiffés de casquettes de différentes couleurs : business, designers, professionnels de santé, développeurs, patients, nous sommes assis sur les bancs de l’amphi, comme il y a … quelques années (en nettement moins studieux toutefois).

Les pitchs se succèdent. Il y a ceux qui sont déjà sûrs d’eux, ceux qui lisent leurs notes, les idées fusent, on recherche qui ? un développeur, un designer ou la caution d’un professionnel de santé… Attention, il faut réunir tous les profils pour avoir le droit de participer. Armés d’un gros ballon cœur rouge, les groupes constituent leur équipe autour d’un premier pot.

Notre noyau initial : 1 porteur d’idée, 2 développeurs, 1 professionnel de santé, 2 business…. Nous avons de la chance, nous trouvons le designer que nous recherchions, 3 développeurs, 1 professionnelle de santé se joignent à nous ainsi qu’un profil plus atypique mi-technique mi-business,… et même un Candide pour poser les questions que nous ne voyons plus. Voilà, nous sommes au complet, ce qui n’est pas forcément facile.

Les bénévoles nous affectent une salle, et les travaux commencent, se prolongeant après le dîner (bien après d’ailleurs, pour la partie « Tech » de l’équipe). Et que le meilleur gagne !

Samedi et dimanche matin : le tunnel

Samedi matin, c’est la rencontre avec l’équipe de coachs. Nous présentons notre projet, assis en un grand cercle en face à face. Premières objections, points d’attention, les coachs nous « challengent »  : notre projet est perfectible. Au même moment, un drame se noue : rupture de café ! L’immense cafetière prend son temps pour nous délivrer le breuvage magique.

Notre (grande) équipe se divise : les techs, le marcom, et le coaching pour le pitch. Les journées se passent comme dans un tunnel. On se challenge, on rencontre au hasard des couloirs d’autres personnes qui travaillent sur leur projet, on se raconte…. Un sondage lancé sur Slack, notre lieu d’échange privilégié ? Une demande d’aide pour bénéficier des lumières d’un coach, qu’il soit médecin ou juriste ? Cela va très vite. Les lignes de code s’enchaînent, on teste, le logo s’affirme, le nom du projet, au départ temporaire, finira par perdurer. Les slides du powerpoint se construisent et les répétitions du pitch tournent en boucle. Il y a ceux qui veulent faire monter la pression, et ceux qui veulent rester zen. D’ailleurs, l’organisation du Hacking Health Camp a tout prévu, en proposant des séances de yoga. Mais quoi qu’il arrive, le stress s’impose. A vrai dire tout va très vite.

 

Dimanche après-midi : l’attente

A 14 h, tout le monde est réuni dans l’amphi. La fatigue est palpable, et il va falloir retrouver de l’énergie, mission de l’animateur qui, lui, nous semble infatigable.

Et puis, ce sont les pitchs, en vrai, après les multiples répétitions des uns et des autres. L’instant de trac où l’équipe est appelée, où l’on scrute les regards dans la salle, où l’on se laisse émouvoir par les autres projets (un aspect peut-être lié spécifiquement au sujet de la santé)…. Après  4 h de séance de clôture – 27 projets étaient en lice -, les prix sont décernés. Et là, même après plusieurs hackathons, c’est le moment que l’on attend, et redoute à la fois, et où l’on se laisse souvent gagner par l’émotion.

Finalement, nous ne sommes pas primés, et nous recevons, comme toutes les équipes, une enveloppe avec l’évaluation individuelle de chaque membre du jury, une initiative mise en place l’année dernière par l’organisation et, une très bonne idée pour savoir où nous devons nous améliorer.

Ce que nous avons appris 

Certes nous sommes déçus, comment pourrait-il en être autrement puisque nous avons cru en notre projet ? Mais comme le disait Nelson Mandela : « je ne perds jamais, soit je gagne, soit j’apprends ! »

Alors qu’avons-nous appris ? Dès notre prochain hackathon lorsque nous serons à nouveau coachs, nous saurons pour l’avoir vécu ce que ressentent les équipes que nous accompagnons, lorsque le stress et le doute vous assaillent, lorsque vous voyez que le temps a filé plus vite que vous ne l’auriez pensé.

Ces 2 jours ont été d’une richesse inimaginable, nous avons été amusées, agaçées, épuisées, émues aux larmes. C’est sans doute cela que nous aimons dans les hackathons, toute cette créativité, cette génération qui sait braver les (ses) limites.

Et vous savez quoi ? Nous avons hâte de vivre le prochain. Et nous n’excluons pas à ce jour, de porter à nouveau un projet.

 

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Catherine PhilibertVis ma vie : défendre un projet dans un Hackathon
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Innovation et numérique

Aujourd’hui, de nombreuses aides sont fléchées sur l’innovation. Que vous soyez Chef d’entreprise, Startuper, des aides et des accompagnements sont certainement possibles pour développer votre innovation. Nous nous intéresserons, dans cet article, aux projets d’innovation numériques.

Quelles sont les aides à l’innovation?

Les aides peuvent être européennes, nationales, régionales ou métropolitaines.  Elles apparaissent le plus souvent sous forme de subventions, d’avance remboursable ou de tremplin. En plus, elles prennent la forme de dossiers de  :

  • demandes classiques
  • appels à manifestations d’intérêt
  • appels à projets
  • trophées, challenges.

Identifier les dispositifs est une chose :  il faut ensuite vérifier votre éligibilité. Les critères sont multiples. En effet, la maturité et la situation de l’entreprise sont importantes : ante-création ? accélération ? primo-innovant ? hauteur des fonds propres ? potentiel marché ? Equipe ?

Des structures sont là, pour vous accompagner dans ces démarches. Parmi elles, les agences d’innovation et de développement économique, les pôles de compétitivité,… Les collectivités territoriales ou consulaires sauront également vous accompagner ou vous orienter au mieux dans votre écosystème. Attention, le rôle des organismes et leurs missions peuvent varier d’une région à l’autre.

L’innovation c’est quoi ?

Bien que les critères d’éligibilité soient différents selon les dispositifs, le caractère innovant reste un élément essentiel. Selon le manuel d’Oslo, la définition générale est : « Une innovation est la mise en œuvre d’un produit (bien ou service) ou d’un procédé (de production) nouveau ou sensiblement amélioré, d’une nouvelle méthode de commercialisation ou d’une nouvelle méthode organisationnelle dans les pratiques d’une entreprise, l’organisation du lieu de travail ou les relations extérieures ». La définition est bien entendu plus détaillée. BPI France a édité en 2015 un guide illustré. Il est tout à fait pertinent pour comprendre et évaluer les innovations organisées en 6 typologies :

  1. Innovation marketing et commerciale
  2. Innovation produit service et usage
  3. Innovation technologique
  4. Innovation de procédé et d’organisation
  5. Innovation de modèle d’affaire
  6. Innovation sociale

Voici une illustration pour mieux comprendre les typologies d’innovations et leurs applications.

L’innovation dans le numérique ?

Quel que soit le projet, il s’agit avant tout d’une solution qui trouvera son marché, ses utilisateurs. Pour avoir accompagné de nombreux projets innovants, l’innovation technologique est loin d’être le type d’innovation la plus courante. Par exemple, des entreprises travaillent avec des laboratoires de recherches sur des algorithmes particulièrement évolués. Elles sont en capacité de les déployer aux travers de solutions logicielles sur le marché. D’autres, élaborent des solutions techniques innovantes autour de nouveaux capteurs. Mais ce n’est pas la majorité des cas !

Aujourd’hui, l’innovation dans le numérique s’illustre souvent par de nouveaux usages. Ainsi, on utilise alors les technologies existantes pour en faire une application nouvelle. Le domaine d’application est nouveau, la vie de professionnels ou des usages sont simplifiés et l’usage est immédiat. Que ce soit en matière de médecine, de bien-être, de finance ou encore d’éducation : l’innovation d’usage devient monnaie courante !

Dans le numérique, le modèle économique a beaucoup évolué ces dernières années et ce n’est pas fini ! Ces nouveaux modèles sont considérés comme une innovation de modèle d’affaires. Les modèles de l’abonnement, la génération de revenus autour des données par exemple ont été des innovations. Aujourd’hui, ces modèles sont adoptés dans notre quotidien, mais d’autres innovations sont à venir. C’est bien la preuve qu’elles ont trouvé leur marché !

Pour aller plus loin :

Le guide complet de la BPI est à télécharger en ligne.

Pour vous donner une idée des appels à projets existants https://les-aides.fr/projets/

Pour le reste, consultez les sites de vos territoires : régions et métropoles !

Pour ces informations, vous pouvez nous contacter sur https://www.leclandigital.com/nous-contacter/

 

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Caroline ScheidtInnovation et numérique
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10000 Startups pour changer le monde : appel à candidature ouvert !

Pour l’édition 2019, Le clan Digital est partenaire du concours «10 000 startups pour changer le monde » organisé par La Tribune et BNP Paribas. C’est pourquoi, nous avons le plaisir de partager dans notre fil d’actualités, cet appel à candidature. Il est ouvert jusqu’au 19 janvier 2019, alors chers amis startupers, il est grand temps de candidater !

Ce que le Clan Digital en pense : 3 bonnes raisons de postuler 

A notre avis, postuler à ce type de concours a plusieurs vertus.

  • Cela vous permet de vous faire connaître et faire connaître votre produit ou service.
  • Vous développerez ainsi votre réseau dans votre région et peut-être au-delà.
  • Si vous prévoyez de réaliser une levée de fonds ou si vous avez besoin de trouver des financements, vous prenez assurément la bonne direction. Vous verrez ainsi, en conditions réelles, si votre projet plait. Ce concours est l’occasion de présenter, pitcher votre projet devant des professionnels et d’être challengé. Et qui sait ? Vous serez peut-être l’heureux gagnant d’un prix !

8 catégories s’offrent à vous !

Destiné aux jeunes créateurs d’entreprise, ce concours permet de détecter, révéler et valoriser les projets innovants au travers de différentes catégories. Cinq catégories sont réservées aux startups de plus d’un an et réalisant du Chiffre d’affaires. D’autres prix sont, quant à eux, ouverts à des structures et des concepts plus jeunes.

Environnement et énergie

L’activité principale est l’efficacité énergétique, le développement d’énergies moins polluantes et renouvelables,…

Industrie 4.0.

Vous proposez une nouvelle façon d’organiser les moyens de production, pour rendre l’usine « intelligente » grâce à l’Internet des Objets, l’impression 3D,…

Deep Tech et Data

Vous innovez à partir des datas (big data, open data, intelligence artificielle…), des technologies de rupture ou d’une convergence de technologies.

Smart Tech

Cette catégorie est dédiée aux plateformes, innovations d’usage, nouveaux modèles économiques et nouveaux services,…

Santé

Il s’agit des nouvelles solutions pour la médecine de demain (MedTech, BioTech, eHealthTech) .

Start

Pour les structures tout juste créées, avec un projet au stade du POC, cette catégorie vous est réservée.

Coup de cœur

Cette récompense est remise à l’un des lauréats régionaux : il n’aura pas été primé dans sa catégorie mais aura su se distinguer face au jury par un concept innovant et prometteur !

Afrique

Enfin, ce prix permettra a une startup créée sur le continent africain, d’être également récompensée.

Pour plus de précisions, nous vous invitons à consulter le règlement.

Au plus près de vous !

Une sélection de 1 à 3 dossiers par catégorie sera réalisé dans chaque région. La sélection tiendra compte de la performance économique de l’entreprise, l’utilité sociétale du service ou du produit, l’innovation ou encore de l’exemplarité de l’entrepreneur. Dans chacune des huit régions définies par La Tribune, un jury se réunira entre le 21 janvier 2019 et le 16 février 2019 pour nominer six jeunes entrepreneurs. Ainsi, ils concourront à la finale nationale.

 

Evénement la Tribune – Les étapes du concours 2019

Le site : https://evenement.latribune.fr/10-000-startups-pour-changer-le-monde-2019/

Pour candidater : http://voter.preprod-tbn.actiane.com/candidature/new/startups-pour-changer-le-monde/6

Le règlement : https://evenement.latribune.fr/10-000-startups-pour-changer-le-monde-2019/reglement-2019/

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Caroline Scheidt10000 Startups pour changer le monde : appel à candidature ouvert !