société

Et si on arrêtait d’être aussi joignable ?

Faut-il être toujours joignable au bureau, ou en télétravail ? vous vous posez cette question ? A bien y réfléchir, la Tech n’a pas que du bon…

Ah, la Tech… Certains se souviennent des premiers Blackberry, vous savez, les premiers téléphones qui permettaient aussi d’envoyer et recevoir des mails, avec ces petites touches en dessous de l’écran ?  Exceptionnel le super-pouvoir  conféré par ce petit appareil à une Happy Few !

Et puis, tout le monde a fini par acquérir ces objets magiques qui permettent de traiter ses mails en mobilité, les smartphones ont fait leur apparition, ils sont aujourd’hui la norme. Et ce qui était un super-pouvoir devient… simplement normal, voire, un minimum…

Pire : si nous ne répondons pas immédiatement, n’envoyons-nous pas un mauvais signal ? Nous nous sentons alors en devoir de nous justifier, de nous excuser. Et pourtant, rien de nouveau sous le soleil ! Du temps (lointain) où les lettres  étaient le seul moyen de correspondre, un trop long délai de réponse donnait certainement lieu à une explication, et à des excuses « Très cher, pardonnez mon long silence… ». Mais la technologie a fait passer un délai acceptable de plusieurs jours… à quelques heures, avec des effets  qui méritent  qu’on s’y attarde un peu.

Misfit, charge mentale et faux critères d’évaluation

Effet #1 : le délai de réponse acceptable pour les uns n’est pas forcément le même que pour les autres et des malentendus peuvent vite survenir… Si Amy estime que le mail qu’elle envoie à Alexia mérite une réponse dans l’heure, il y a fort à parier qu’elle n’apprécie pas  une absence de réponse dans la demi-journée suivante, alors que sa nouvelle collègue, en toute bonne foi, estime que tout cela peut attendre le lendemain !

Effet #2 : le cumul de mails auxquels nous pensons devoir répondre dans les plus brefs délais entraine une charge mentale difficile à gérer. Il devient parfois difficile de distinguer les vraies priorités, et d’organiser notre activité dans ce contexte.

Effet #3, le plus pervers  : le temps de réponse à un e-mail (tout comme son heure) risque de devenir, pour certains managers, un (faux) indicateur de l’engagement de leurs collaborateurs. Dès lors, est-il plus important de traiter au plus vite les mails de son manager, ou de répondre à la question d’un client, ou d’un collègue qui attend une information nécessaire à sa tâche ?

Le remède à tous les maux : l’excuse

Alors, nous avons trouvé une merveilleuse parade à ces tensions : l’excuse. Le fameux : « Excuse-moi pour cette réponse tardive » suivi d’une explication. Et plus cette justification est solide, mieux nous nous sentons… pourquoi ? Parce que nous estimons que le fait de ne pas répondre tout de suite, où que nous soyons et à toute heure envoie à l’autre le message « tu n’es pas ma principale préoccupation » ou alors « il y a des choses plus importantes que ton e-mail (que toi) dans ma journée »…

Mais inversons la vapeur : nous-mêmes, lorsque nous envoyons un e-mail, dans quel délai attendons-nous une réponse ? Et si elle arrive le demain, est-ce grave ? Allons-nous nous considérer que notre destinataire ne nous a pas respecté, nous a négligé ? Essayons de faire le test. Nous surestimons sans doute le délai de réponse attendu…

Vous prendrez bien… un peu de recul ?

Alors, prenons du recul  (oui, bien sûr je m’inclus dans le lot).

  • Ce n’est pas parce que nous POUVONS techniquement répondre de suite à un email que nous DEVONS le faire. Et si c’était urgent ? Alors précisons-le, ou alors mieux, utilisons les messageries instantanées comme  les sms, TEAMS ou SLACK par exemple.
  • Ne prenons pas les choses personnellement (un des accords toltèques), acceptons de ne pas être la préoccupation principale des autres.
  • Utilisons les excuses avec parcimonie, uniquement lorsqu’elles sont sincères, lorsque nous réalisons que nous avons pénalisé le travail d’un collègue ; refusons les excuses systématiques.
  • Etablissons les « règles du jeu » en début de projet ou à notre arrivée dans une équipe : très urgent : téléphone ou messagerie instantanée (préciser laquelle), sinon, précisons le délai que nous considérons comme acceptable pour nos e-mails.

Sachons faire le tri : la #tech est la meilleure des choses, mais elle peut aussi être la pire. Apprécions ses bons côtés, et préservons-nous des autres…

Alors, faut-il être toujours joignable ?

#Tech #usages #mindset

Photo by Patricia Prudente @apsprudente on Unsplash

Inspiré de l’article https://www.theatlantic.com/family/archive/2022/01/not-sorry-for-my-delay/621264/?utm_source=pocket&utm_medium=email&utm_campaign=pockethits de Joe Pinsker

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Transformation : 10 idées qui doivent encore faire leur chemin

Voici 10 idées, dont certaines peinent encore à trouver écho dans les organisations.

  1. Dans « Transformation Digitale »  c’est Transformation qui est important.
  2. La Transformation des organisations est une course de vitesse, une vraie compétition, sauf que… il n’y a pas de ligne d’arrivée, une notion qui peut nous être difficile à appréhender…
  3. « Il n’y a qu’un seul patron : le client. Il a le pouvoir de licencier tout le monde, du PDG à l’employé, simplement… en allant acheter ailleurs ». Sam Walton le disait en 1992, c’est encore plus vrai à l’heure où les données foisonnent et ne demandent qu’à être exploitées pour encore mieux servir le Client…
  4. Le Client, il est aussi interne, c’est le collaborateur. Et la concurrence est double : savoir attirer et garder les compétences est aussi vital que trouver des clients. Alors, soignons l’Expérience collaborateur autant que l’Expérience client !
  5. La Transformation, ce n’est pas une affaire de DSI, toutes les fonctions sont concernées, dans un échange permanent entre « Tech » et Métiers. Les métiers de la Data en sont un exemple flagrant : ils ont besoin de se nourrir de l’approche Métier.
  6. La Transformation  est impulsée de la DG vers les collaborateurs, on n’a pas encore observé d’exemple inverse. A terme cependant, elle favorise la communication ascendante (remontées terrains vers le Codir) et la circulation de l’information entre collaborateurs (transversalité).
  7. Jamais le fossé générationnel n’a été aussi flagrant : les Boomers, les X, les Y, les Z ne viennent pas de la même planète. Vous vous souvenez de ce fameux « ok boomer« ? C’est quasiment d’un choc culturel qu’il s’agit. Si les hashtags #FailFast, #Lab #Agilité #OpenInnovation #Test&Learn ne vous parlent pas du tout, lisez, interrogez vos enfants ou neveux ados. C’est tout un état d’esprit qui est en train de changer…
  8. Le Digital ne remplace pas l’humain, au contraire il en demande encore plus,  mais ce sont de nouvelles compétences qu’il va falloir savoir attirer et cultiver. La formation permanente et l’accompagnement deviennent un enjeu, et sans doute une mission centrale des équipes RH.
  9. Les soft skills (créativité, esprit d’équipe, leadership, esprit critique, capacité à résoudre les problèmes) seront les critères à cultiver dans l’entreprise transformée : le règne du diplôme et du cursus scolaire  sur les recrutements n’est plus aussi absolu depuis quelques années.
  10. S’il n’est pas en cours, entamez vite ce questionnement, au risque de vous faire disrupter (ce qui est arrivé aux taxis avec Uber, aux hôtels avec AirBnb) ou distancer par des concurrents qui, eux, auront pris le départ bien avant vous.
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Covid19 : voir le confinement autrement…

Le Covid19 nous impose le confinement. 

Il y a quelques jours, la Reine Elisabeth disait : « We will see our friends again ! we will see our family again ! We will meet again » Voir, se rencontrer…  Cette liberté d’aller et venir dont nous ne mesurions ni la saveur ni l’importance.  Certains d’entre nous sont endeuillés par la perte d’un proche, nous sommes abreuvés de nouvelles – réelles ou fake – toujours plus anxiogènes, nous nous sentons bien impuissants face à ce virus ! Alors que faire ?  Et si nous regardions les choses autrement ? Comme une parenthèse qui va nous permettre de devenir plus forts ou tout simplement différents ? La tempête se lève ? Ajustons nos voiles ! Nous pourrions trouver une route plus rapide pour arriver à destination, ou nous découvrir des nouvelles qualités de navigateur.

 

Accepter une situation inédite

En temps « normal », nous allons et venons librement, notre journée est émaillée de rencontres et d’interactions : nos collègues, nos partenaires, nos clients, les voisins, les commerçants, etc. Qu’est-ce qui nous manque alors ?  Le temps ! Souvenons-nous, combien de fois dans la journée, prononçons-nous « je n’ai pas / plus le temps » ?

Pas le temps, de prendre du recul, de relativiser les petites blessures du quotidien, d’apprécier un moment d’éternité, de faire le bilan de sa journée, de sa semaine, de son année, d’explorer d’autres horizons, de mener une réflexion de fond sur notre activité, sur nos projets.

Et là tout d’un coup le temps semble se dilater.  Vous avez 30 mn de trajet matin et soir pour vous rendre sur votre lieu de travail ? Voilà tout d’un coup au moins 5 h par semaine qui vous appartiennent. Points téléphoniques et  visio-conférences rythment certaines de nos journées, mais il n’y a plus lieu d’anticiper pour être à l’heure à un rendez-vous, plus d’embouteillages à éviter… Au pire, nous connaissons quelques difficultés pour le partage d’une bande passante sur-sollicitée !

Nous voilà donc plus riches de ce qui nous faisait le plus défaut : le temps.

 

Prendre conscience d’un nouveau champ des possibles.

Et maintenant comble d’ironie,  nous nous demandons ce que nous allons bien pouvoir faire de tout ce temps dont nous rêvions tant avant ! Et si nous y regardons de plus près, il y a peut-être là l’opportunité de changer… la suite !

  • Acquérir de nouvelles connaissances : Internet est une fenêtre ouverte sur le monde. Profitez de toutes ces connaissances mises à votre portée.  De nombreux MOOC, tutoriels, webinaires sont à votre disposition. Aventurez-vous en terres inconnues, rompez avec vos centres d’intérêts habituels, ou au contraire approfondissez-les… Vous avez toujours voulu comprendre la bourse ? Internet déborde de ressources sur le sujet !
  • Bouleverser ses habitudes : mettez-vous au défi de ne rien faire aujourd’hui comme vous le faisiez hier. Vous commencez en général votre journée avec du café ? Préparez-vous du thé ! Vous prenez votre douche le matin ? prenez-là le soir, ou prenez-la froide ! Vous vous installez devant votre ordinateur tout de suite ? Commencez par un peu d’exercice physique. Ne faites rien aujourd’hui comme hier, peu importe demain, et observez…
  • Renouer des liens distendus ou cassés : prenez des nouvelles de personnes que vous avez croisées ou que vous côtoyez dans vos réseaux professionnels, associatifs (ne négligez-pas votre famille bien sûr). Faites-le sincèrement, sans calcul. Vous espérez qu’ils ne sont pas malades ou, s’ils le sont, qu’ils se rétabliront vite, que leur moral est bon, qu’ils s’adaptent…
  • Réfléchir sur votre vie « d’avant » : voulez-vous qu’elle reprenne là où vous l’avez laissée ou voulez-vous la réaménager ? Peut-être moins autour du professionnel, plus dans l’interaction avec la nature, avec vos proches ?
  • Réaliser un projet qui vous tient à cœur ? Peindre, écrire, jouer d’un instrument, composer une chanson, restaurer un meuble, bricoler dans votre appartement, le moment est peut-être venu.

 

Lâcher prise

Que va-t-il se passer ensuite ? Personne ne le sait. Combien de temps serons-nous encore confinés ? Nous sommes engagés dans une course, et nous ne savons pas où est la ligne d’arrivée. Courons–nous un 60 m ? non ! 5 km ? 10 km ? Un semi-marathon ? Éprouver des difficultés pour gérer son énergie et son mental dans de telles conditions est bien compréhensible.

Alors, ne soyons pas trop durs avec nous-mêmes, protégeons-nous, prenons soin de ceux que nous aimons, et prenons des forces pour « l’après ». Il n’est pas impossible que quelques découvertes intéressantes soient au rendez-vous de ces quelques semaines !

Et après ? Difficile de prévoir. Les choses seront sans doute complexes, difficiles. Alors, essayons de les voir d’un autre point de vue ! De nombreuses solutions digitales peuvent nous y aider, mais avant tout, la décision nous appartient !

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2019 // Act for Digital !

En 2019, Le Clan//Digital, a décidé de s’engager aux côtés des acteurs de l’écosystème du numérique. Tout au long de l’année, des programmes, des ateliers, des challenges ont été organisés autour des métiers du numérique et de ses enjeux. Nous y avons activement participé… et avec grand plaisir ! #Act4Digital

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Arnaques sur Internet

Internet, une fenêtre ouverte sur le  monde !  Des milliers d’informations sont désormais à notre portée, les opportunités que nous offre le numérique sont infinies… Mais, il y a aussi l’envers de la médaille, la porte ouverte sur… les arnaques. Et là aussi, les fraudeurs et escrocs de tout poil sont extrêmement créatifs…

En naviguant sur le web

Tranquillement installé au fond de votre canapé, vous pourriez très bien être en train de subir une arnaque !

Imaginez-vous en train de naviguer sur un site web. Soudain, un message apparaît pour vous signaler un virus. Mais grâce au numéro de téléphone qui apparaît, tous vos problèmes seront vite réglés… C’est en réalité, le début du cauchemar ! Vous appelez donc ce fameux support technique soi-disant agréé par Microsoft. Des personnes, en apparence très aimables, vous proposent alors de prendre la main sur votre PC pour le « nettoyer » des virus et vous installer un anti-virus pour une durée de 10 ans. Et ce pour la modique somme de 398 euros ! Pour le règlement, vous leur transmettez les coordonnées de votre carte bancaire. Votre CB ne passe pas, pas de chance ! Ils vous demandent alors d’avoir les coordonnées d’un second moyen de paiement…

Outre les sommes extorquées, ils ont eu accès à votre PC, vos mots de passe, vos documents et photos. En plus, c’est vous qui les avez appelés… Il s’agit de l’arnaque au faux support. Avec une technique bien rodée, ils s’attaquent aux utilisateurs d’internet, aux personnes démunies face aux technologies.

En ouvrant votre boîte mail

Appelé en français Hameçonnage ou filoutage, cette technique consiste à récupérer les coordonnées bancaires souvent par voie de mail. Au début, ces arnaques étaient faciles à repérer : via un mail maladroit et « énormissime », un inconnu, vous proposait de faire l’intermédiaire lors d’un gros héritage et de vous en céder une partie. Dans un autre registre, un ami vous demandait de l’aide, bon c’est vrai, par un simple coup de fil, il est possible de vérifier !

Mais quand les impôts doivent vous reverser un trop-perçu ou que votre opérateur, vous fait gagner un téléphone et que seuls les frais de livraisons sont à prendre en charge, on peut être tenté de fournir ses coordonnées bancaires !

Auparavant, truffés de fautes d’orthographe,  avec des adresses mails farfelues, les mails sont désormais chartés et de grande qualité, les adresses émettrices sont devenues ultra-réalistes. Redoublons d’attention car les arnaqueurs se professionnalisent ! Et n’oubliez pas que les (vrais) organismes ont certainement votre IBAN  sur leurs plateformes dédiées sécurisées… dès lors, il est peu probable qu’ils aient besoin de vos coordonnées de Carte Bancaire !

Donc, à titre personnel comme  en milieu professionnel, informer les utilisateurs d’internet et d’autres outils digitaux des risques encourus est un véritable enjeu. Des bonnes pratiques sont à mettre en place, nous serions ravies de vous accompagner !

Pour aller plus loin :

https://www.quechoisir.org/actualite-escroquerie-en-ligne-dejouez-l-arnaque-au-faux-support-technique-n55673/

https://www.quechoisir.org/conseils-arnaque-en-ligne-le-phishing-s-invite-dans-vos-boites-e-mail-n57161/

 

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Mon mot de passe et moi : une grande histoire d’amour

Le prénom de votre fils suivi de sa date de naissance, les 6 premières lettres du clavier, ou tout simplement le nom de votre animal de compagnie… ça vous dit quelque chose ? Facile pour un hacker de retrouver toutes ces infos personnelles sur la toile et d’en déduire un certain nombre de combinaisons qui s’avèreront… gagnantes ! Oui mais pour qui ??

Avec la diversification des supports multimédias, les achats en ligne, la consultation de nos comptes bancaires, mails, professionnels, en ligne, nous sommes tous exposés à l’intrusion malveillante sur nos comptes.
Alors comment se protéger ? En ayant un bon mot de passe me direz-vous ! Mais au fait, c’est quoi un bon mot de passe ?

 

Le Clan//Digital vous apporte quelques éléments de réponses.

 

Premièrement : A quoi sert un mot de passe ?

 

À vous protéger, c’est sa mission principale.
C’est parce qu’il sera unique (comme vous 😉) et complexe qu’il vous permettra de vous authentifier sur vos différents comptes.

 

Dans un second temps, il y a tout simplement des erreurs à éviter, comme :

  • Générer un mot de passe trop simple et surtout trop commun. Ex : 12345, 123456789, password…
  • Utiliser un prénom, surtout le votre ou les membres de votre famille
  • Des dates clés (votre anniversaire, celui de vos enfants, votre date de rencontre…)
  • Des noms de personnages connus (sportifs, artistes, fictifs ou non)

 

Troisièmement, quelques conseils :

  • Définissez un mot de passe de plus de 12 caractères combinant lettre minuscule, majuscule, chiffre et caractères spéciaux
  • Renouvelez régulièrement vos mots de passe
  • Créez un mot de passe différent pour chaque accès ou compte
  • Ne consignez pas vos mots de passe dans votre mobile, sur une feuille sous l’ordi, etc…
  • Ne communiquez pas votre mot de passe (cela semble si logique et pourtant)
  • N’acceptez pas la mémorisation automatique de vos mots de passe (google, facebook, etc…)

 

Ensuite un peu d’aide pour générer un bon mot de passe, ça vous dit ?

Deux méthodes sont recommandées par l’ANSSI :

  • La méthode phonétique : « J’ai acheté huit cd pour cent euros cet après-midi » deviendra ght8CD%E7am
  • La méthode des premières lettres : la citation « un tien vaut mieux que deux tu l’auras » donnera 1tvmQ2tl’A

De plus, certains sites vous proposent des générateurs de mots de passe complexes.
Préférez les sites sécurisés pour cette manœuvre tels que :

 

Une dernière question subsiste, et elle est de taille !

 

Comment se remémorer tous ces mots de passe, complexes et régulièrement modifiés ?
Cela relève de l’exploit !

 

Nous le reconnaissons, ce n’est pas une mince affaire que de générer un mot de passe pour chaque accès ou compte, et encore moins de s’en souvenir. C’est pourquoi la tentation est grande d’en utiliser un seul pour tous les accès.
Ne vous mettez pas la pression, il existe des outils, certifiés par l’ANSSI et le site cybermalveillance.gouv.fr. Ce sont des coffres-forts numériques.
Le gestionnaire de mots de passe keepass.info vous permet, à la fois, de stocker vos mots de passe, et, de générer des mots de passe complexes.

 

Si malheureusement, vous deviez être victime d’un acte de malveillance, vous trouverez des informations pour vous accompagner dans vos démarches sur les sites suivants :

 

 

Un dernier conseil : pensez à utiliser un filtre de confidentialité sur vos appareils dans les transports en commun (avion, bus, train, etc…) et composez vos mots de passe à l’abri des regards.
On n’est jamais trop prudent !

 

Pour en savoir plus :

https://www.cybermalveillance.gouv.fr/tous-nos-contenus/

https://www.blogdumoderateur.com/choix-mot-de-passe-securise/

https://www.cnil.fr/fr/generer-un-mot-de-passe-solide

MOOC de l’ANSSI : https://secnumacademie.gouv.fr/

 

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Poisson d’avril, Fake News, Infox Comment démêler le vrai du faux ?

Combien d’entre nous ont fait de grands yeux à la lecture d’un article ou d’un post en se disant : « non, ce n’est pas possible ! » ? Et combien d’entre nous n’avaient pas vu en tous petits caractères la mention #1eravril ou #poissondavril à l’issue du texte ?

 

Tradition dangereuse ? (Même pas pour rire ?)

Avec la recrudescence des fake news et la difficulté à démêler le vrai du faux, certains médias ont décidé de ne pas céder aux traditionnels « poissons d’avril ». Et ce malgré qu’une fausse information ait plus de 70% de chance d’être diffusée, ils assument leurs choix.

A l’heure actuelle être perçu comme un média sérieux et crédible est un travail de longue haleine qui ne peut être sapé pour la blague d’un jour.

 

Le distinguo d’une vraie ou fausse information

Une fake news a plusieurs façons d’être une « fausse » information d’après Visibrain, elle peut être :

  •  erronée » qui est inexacte, souvent mal comprise et donc mal diffusée
  • « imitée » dont l’idée est clairement de tromper, de duper le lecteur
  • « parodique » qui est délibérément fausse, inventée : l’objectif étant bien de faire rire.

Alors comment s’en sortir ? Pas de doute, il est indispensable de vérifier la source des informations avant de les diffuser à son tour. Entre 31 et 34% des français partagent des informations sans même en vérifier la source.

Différents sites spécialisés vous aident à vérifier la véracité des informations tels que le Decodex (outil de décodeurs du Monde), Checknews (Libération) ou Hoaxbuster (le chasseur de rumeurs), et bien d’autres encore.

De plus, afin de vérifier les informations et éviter la prolifération des rumeurs, certains médias choisissent de consacrer une plateforme dédiée (appelée fact-checking) comme Vrai ou fake pour France Info, Fake Off pour 20 minutes ou encore L’AFP Factuel pour l’Agence France Presse pour ne citer qu’eux.

 

Il suffira d’un clic !

Il faut souligner que la rapidité à laquelle se propage les rumeurs s’est accrue avec les nouveaux modes de diffusion que sont internet et les réseaux sociaux (principalement Facebook et Twitter). Mais également grâce à la diversité des supports utilisés : smartphones, tablettes, ordinateurs portables.
Rien de plus facile, c’est sympa, ça m’a fait rire ou mis en colère, un clic et je partage !

Le saviez-vous ? 59% des français utilisent les réseaux sociaux et 82% d’entre eux estiment que ces mêmes réseaux sociaux sont la principale source de propagation des fakes news.
Malgré cela, 31 à 34% d’entre eux partagent des informations sans même les vérifier.

Terrifiant, non ?

 

https://www.blogdumoderateur.com/francais-fake-news-etude/
https://www.blogdumoderateur.com/50-chiffres-medias-sociaux-2019/

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Et le Digital transforma l’Humain…

Le Digital transforme les entreprises… parce qu’il NOUS transforme ! Nous allons développer de nouvelles compétences, de nouveaux comportements.  Le Numérique transforme l’être humain, et ce n’est qu’un début ! 

 

 

Changement #1 : Le temps s’accélère et notre patience diminue

Sans doute est-ce là le changement le plus manifeste, le Web instaure un monde de l’immédiateté. Entre le courrier et le courriel, le temps ne s’écoule plus de la même manière : les quelques jours de délai du premier deviennent une poignée de minutes en ligne. S’inscrire en ligne, payer en ligne, jouer en ligne, l’internaute n’attend plus. L’expression « en temps réel » apparait : d’abord un luxe, une merveille pour illustrer la réactivité d’un service, elle devient aujourd’hui la norme en deçà de laquelle mieux vaut ne pas s’aventurer. En bref, nous ne voulons plus attendre, le temps ne suspend plus son vol ! On dit d’ailleurs qu’en matière de Digital, il faut compter comme pour une vie de chien : 1 an = 7 ans, en termes d’évolutions et de bouleversements !

Changement #2 : la difficulté n’est plus de trouver l’information, mais de la structurer

Avant le digital, la recherche d’une information ne pouvait guère passer que par des sources écrites. La consultation de l’Encyclopaedia Universalis jouait le rôle aujourd’hui dévolu à nos moteurs de recherche favoris… Il suffit aujourd’hui d’entrer une requête  pour avoir l’embarras du choix parmi tous les résultats qui se présentent sur notre écran. Dès lors, la véritable difficulté n’est plus dans la collecte de l’information mais dans son traitement, et dans notre habilité à la structurer, la hiérarchiser, la synthétiser.

Changement #3 : ce n’est pas grave… on dédramatise

De l’imprimé au contenu Web, la différence est grande : l’un est quasi-définitif et l’autre peut être modifié en un clic. Bien sûr, les documents imprimés existent toujours. Sur un fichier électronique, tout est réversible. Comparons la plaquette institutionnelle de votre entreprise imprimée en 10000 exemplaires  avec votre rubrique « About » ou « qui sommes-nous » ? L’évidence s’impose : en ligne, il  est si facile de changer d’avis, de corriger un chiffre… Cette réversibilité que nous offre le numérique autorise la légèreté, plus rien n’est « gravé dans le marbre »… on peut essayer, essayer encore… le résultat n’est pas ce que nous attendions : ce n’est qu’une piste à éliminer, en aucun cas un drame !

Changement #4 : la logique gagne du terrain

Alors que notre monde est de plus en plus régi par des algorithmes, la logique est notre seule issue. Oubli, erreur, changement d’habitude, aucun logiciel ne le pardonne. Et bien sûr, il est révolu le temps où l’on s’entendait dire : « c’est l’ordinateur qui s’est trompé ! ». Conséquence : si nous voulons que nos démarches en ligne aboutissent , il nous faut acquérir de la rigueur. Gageons que ceux qui sont « tombés dedans lorsqu’ils étaient petits » ont davantage développé cette compétence…. et que les autres doivent s’adapter !

Changement #5 : le monde est un village

Vous êtes passionné par un sujet ? Il est facile, et surtout depuis l’émergence des réseaux sociaux, d’identifier un référent en la matière, d’accéder à son site Internet ou à ses écrits, de connaître le lieu et la date de sa prochaine conférence. Vous ne le connaissez pas ? Aucun problème, vous pouvez entrer en relation avec lui, qu’il soit localisé dans votre ville ou à l’autre bout du monde, par le simple biais de cet intérêt commun pour son domaine d’expertise. Il devient alors facile de tisser des liens, et même si le virtuel a ses codes, le formalisme se réduit à sa plus simple expression.

Changement #6 : notre attention est fugace

Force est de reconnaître que nous sommes soumis à de très nombreuses distractions, sous forme de notifications d’arrivée d’emails, de réactions sur nos réseaux sociaux, etc. Car il est loin le temps où seule la sonnerie du téléphone (que nous trouvions souvent bien intrusive) pouvait nous perturber. Il devient difficile de se ménager des périodes de concentration sur un seul sujet, et de fuir le « multitasking ».

Oui, le Digital nous transforme, nous façonne. Il fait que certaines qualités hier très convoitées en entreprise n’auront plus de sens demain … et que de nouvelles compétences seront à l’honneur ! C’est aussi cela, la Transformation Digitale !

Bien sûr nous sommes intarissables sur le sujet. Alors, parlons-en ensemble !

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Le numérique est pleine croissance, l’exclusion numérique également

Alors que nous venons de fêter les 30 ans du web, la fracture numérique ne fait que s’accroître. Entre les personnes en situation d’exclusion numérique et les entreprises qui n’arrivent à pourvoir les postes d’informaticiens, la situation est très sérieuse. 

Les 30 ans du web

Fin des années 90, nous lancions des Espaces Culture Multimedia. Portés par le ministère de la culture, ils avaient pour objectifs de préparer les citoyens à la société de l’information. Pour faire simple,  ces espaces proposaient des initiations aux outils, à la bureautique et aux recherches sur le web. Les ECM avaient connu leur envol grâce aux emplois-jeunes. On parlait alors de Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication (NTIC) remplacées depuis par le terme « numérique ».

Depuis, la société dite de l’information n’a fait que s’accélérer, au fil des années, avec l’avènement des smartphones, la démocratisation d’internet et la numérisation de la société. Et pourtant, la fracture numérique n’a fait que grandir. 13 millions de Français sont actuellement en difficultés avec les usages du numérique. Face à ce constat, plusieurs actions sont menées sur la plan national. En région, différentes actions sont également portées par les acteurs de l’écosystème : collectivités territoriales et associations.

Le numérique est désormais incontournable pour trouver sa place dans la société. Les démarches administratives : préfecture, impôts, pôle emploi se font désormais sur le net. Surfer sur internet, acheter sur un site de e-commerce, ou même remplir un formulaire en ligne, … s’avèrent être un véritable parcours du combattant pour certains. Pour illustrer la situation de nouveaux mots (ou maux) voient le jour : illectronisme !

En effet, les statistiques sont effrayantes : 40% des français ne se disent pas complètement autonomes dans leurs usages numériques. 7% sont totalement exclus du numérique. Le constat est également générationnel, les seniors en souffrent.

Des actions d’inclusion

Les déclarations fiscales, les déclarations de situation, l’immatriculation de sa voiture, le paiement de son PV, le renouvellement de ses papiers : toutes ces démarches se font désormais en ligne. Face à cette e-administration, nombre de personnes se retrouvent totalement démunies, en marge de cette société du numérique. Pour les aider, des structures d’accompagnement voient le jour.

Cette semaine a eu lieu à Strasbourg, l’inauguration de Emmaus Connect avec la visite du Mounir Mahjoubi, Secrétaire d’Etat en charge du numérique. Cet événement est l’occasion de prendre conscience de cette fracture numérique. Cette fois, ce sont nos jeunes en service civique qui donneront la main pour accompagner les personnes en difficultés. Ces aides sont des actions dites d’inclusion.

Mais pour éviter ces exclusions, l’école a-t-elle su s’adapter ? Les formations répondent-elles aux besoins ? Dès leur plus jeune âge, nos enfants sont-ils sensibilisés à ces usages numériques ? Nos enseignants sont-ils eux même en capacité d’assurer des sensibilisations ? Ont-ils seulement les ressources matérielles nécessaires ? Le Ministère de l’Education Nationale vient d’annoncer la création du CAPES numérique et sciences informatiques en 2020, cela veut-il dire que le numérique sera considéré comme une matière à part entière ?

Force est de constater qu’en 2020 de nombreuses questions se posent encore alors que les réponses semblent toujours être les mêmes.

 

https://emmaus-connect.org/strasbourg/

https://emmaus-connect.org/

http://bbf.enssib.fr/consulter/bbf-2002-01-0074-008

https://territoires.societenumerique.gouv.fr/

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