Outils digitaux

Et si on arrêtait d’être aussi joignable ?

Faut-il être toujours joignable au bureau, ou en télétravail ? vous vous posez cette question ? A bien y réfléchir, la Tech n’a pas que du bon…

Ah, la Tech… Certains se souviennent des premiers Blackberry, vous savez, les premiers téléphones qui permettaient aussi d’envoyer et recevoir des mails, avec ces petites touches en dessous de l’écran ?  Exceptionnel le super-pouvoir  conféré par ce petit appareil à une Happy Few !

Et puis, tout le monde a fini par acquérir ces objets magiques qui permettent de traiter ses mails en mobilité, les smartphones ont fait leur apparition, ils sont aujourd’hui la norme. Et ce qui était un super-pouvoir devient… simplement normal, voire, un minimum…

Pire : si nous ne répondons pas immédiatement, n’envoyons-nous pas un mauvais signal ? Nous nous sentons alors en devoir de nous justifier, de nous excuser. Et pourtant, rien de nouveau sous le soleil ! Du temps (lointain) où les lettres  étaient le seul moyen de correspondre, un trop long délai de réponse donnait certainement lieu à une explication, et à des excuses « Très cher, pardonnez mon long silence… ». Mais la technologie a fait passer un délai acceptable de plusieurs jours… à quelques heures, avec des effets  qui méritent  qu’on s’y attarde un peu.

Misfit, charge mentale et faux critères d’évaluation

Effet #1 : le délai de réponse acceptable pour les uns n’est pas forcément le même que pour les autres et des malentendus peuvent vite survenir… Si Amy estime que le mail qu’elle envoie à Alexia mérite une réponse dans l’heure, il y a fort à parier qu’elle n’apprécie pas  une absence de réponse dans la demi-journée suivante, alors que sa nouvelle collègue, en toute bonne foi, estime que tout cela peut attendre le lendemain !

Effet #2 : le cumul de mails auxquels nous pensons devoir répondre dans les plus brefs délais entraine une charge mentale difficile à gérer. Il devient parfois difficile de distinguer les vraies priorités, et d’organiser notre activité dans ce contexte.

Effet #3, le plus pervers  : le temps de réponse à un e-mail (tout comme son heure) risque de devenir, pour certains managers, un (faux) indicateur de l’engagement de leurs collaborateurs. Dès lors, est-il plus important de traiter au plus vite les mails de son manager, ou de répondre à la question d’un client, ou d’un collègue qui attend une information nécessaire à sa tâche ?

Le remède à tous les maux : l’excuse

Alors, nous avons trouvé une merveilleuse parade à ces tensions : l’excuse. Le fameux : « Excuse-moi pour cette réponse tardive » suivi d’une explication. Et plus cette justification est solide, mieux nous nous sentons… pourquoi ? Parce que nous estimons que le fait de ne pas répondre tout de suite, où que nous soyons et à toute heure envoie à l’autre le message « tu n’es pas ma principale préoccupation » ou alors « il y a des choses plus importantes que ton e-mail (que toi) dans ma journée »…

Mais inversons la vapeur : nous-mêmes, lorsque nous envoyons un e-mail, dans quel délai attendons-nous une réponse ? Et si elle arrive le demain, est-ce grave ? Allons-nous nous considérer que notre destinataire ne nous a pas respecté, nous a négligé ? Essayons de faire le test. Nous surestimons sans doute le délai de réponse attendu…

Vous prendrez bien… un peu de recul ?

Alors, prenons du recul  (oui, bien sûr je m’inclus dans le lot).

  • Ce n’est pas parce que nous POUVONS techniquement répondre de suite à un email que nous DEVONS le faire. Et si c’était urgent ? Alors précisons-le, ou alors mieux, utilisons les messageries instantanées comme  les sms, TEAMS ou SLACK par exemple.
  • Ne prenons pas les choses personnellement (un des accords toltèques), acceptons de ne pas être la préoccupation principale des autres.
  • Utilisons les excuses avec parcimonie, uniquement lorsqu’elles sont sincères, lorsque nous réalisons que nous avons pénalisé le travail d’un collègue ; refusons les excuses systématiques.
  • Etablissons les « règles du jeu » en début de projet ou à notre arrivée dans une équipe : très urgent : téléphone ou messagerie instantanée (préciser laquelle), sinon, précisons le délai que nous considérons comme acceptable pour nos e-mails.

Sachons faire le tri : la #tech est la meilleure des choses, mais elle peut aussi être la pire. Apprécions ses bons côtés, et préservons-nous des autres…

Alors, faut-il être toujours joignable ?

#Tech #usages #mindset

Photo by Patricia Prudente @apsprudente on Unsplash

Inspiré de l’article https://www.theatlantic.com/family/archive/2022/01/not-sorry-for-my-delay/621264/?utm_source=pocket&utm_medium=email&utm_campaign=pockethits de Joe Pinsker

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PETITE HISTOIRE D’UNE DIGITALISATION RATEE

 

« Pas moyen de les faire bouger ! Mais on n’arrivera jamais à changer dans cette boite !  La Transformation Digitale, ce n’est pas pour demain ! »

Des paroles qu’on entend régulièrement en entreprise. Alors, pour rendre tout cela plus vivant, on vous raconte aujourd’hui l’histoire de Ben et de ses démêlés avec un certain logiciel de gestion de projet… Il y a certainement des enseignements à en tirer…

 

 

Top Départ… destination Digitalisation de la conduite de projet.

Un jour, en réunion hebdomadaire, le Big Boss annonce  : « HelloWorld (le but n’est pas d’égratigner un éditeur de logiciel, donc son nom a été changé) est maintenant opérationnel, il faut maintenant l’utiliser, si vous avez des questions, adressez-vous à Charles-Edouard, notre DSI. HelloWorld ? Ben n’en avait jamais entendu parler avant. Qu’importe, c’est le nouveau logiciel de gestion de projet…

Charles-Edouard confirme, envoie un mail à chacun des collaborateurs de l’entreprise, ils doivent créer leur compte utilisateur, et adopter ledit HelloWorld à partir de la semaine suivante. Ben et ses collègues s’exécutent.

 

Et ça se corse

Création de compte : check.

Mais le meilleur reste à venir. Il faut créer les projets sur lesquels travaillent Ben et son équipe, saisir les temps passés, estimer son degré d’avancement, le nombre d’heures résiduel pour achever le tout. Et là… Aïe !!!

Dans cette ESN, Ben est le manager de l’équipe Marketing, il s’agit d’élaborer des stratégies pour les clients, de les leur proposer, de les amender si nécessaire, de constituer les plan d’action, de piloter des prestataires… Pas évident de déterminer si le projet est-il avancé à 45% ou à 47 % ? Reste-t-il 3,2 ou 4,1 jours avant de le finaliser ? Prendre une marge de sécurité ? Attention, pas d’intercontrat ! Au secours Charles-Edouard ! Mais il ne peut pas vraiment aider l’équipe Marketing, il ne connait pas ses différents métiers, ne les comprend pas. « Ecoute, tu fais comme tu peux, mais tu utilises HelloWorld, c’est obligatoire ». Et pendant ce temps, il faut gérer les clients, les avant-ventes, les campagnes, la routine quoi !

 

« Comme on était bien sans HelloWorld !

Après de multiples tentatives, des heures de questionnements avec son équipe, du temps passé à des tâches qui s’apparentent à « faire rentrer des carrés dans des cercles », Ben décide que dorénavant, ce sera sans ! Après tout, les bons vieux tableaux GANTT c’était bien suffisant…. »

Et bien sûr, l’équipe Marketing se fait rappeler à l’ordre. « Comment ? vous attendez quoi pour saisir vos projets dans HelloWorld ? ça fait 3 semaines maintenant… Vous pénalisez toute l’entreprise ! » Ce qui met tout ce petite monde de très mauvaise humeur… et qui décide de saisir « à la louche »… mais très grosse la louche. A tel point qu’on peut se demander si les données sont toujours exploitables…

Et pour les projets Marketing, on continue avec notre GANTT.

 

Mais si, Ben, ça aurait pu marcher !

Dommage, car il aurait suffi d’un peu d’organisation et peut être d’un petit quelque chose d’autre de la part du top management pour que les choses se passent bien… D’ailleurs, nous avons posé la question à Ben, pour tirer les enseignements de cette petite histoire, tout en lui laissant prendre un peu de recul (il était très très vénère!)

  1.  » On a  été mis devant le fait accompli « coucou, il y a un nouvel ERP, il faut s’en servir ». Jamais entendu parler avant. Préparation ? Zéro. Information ? Zéro. Personne pour expliquer pourquoi ce nouveau logiciel, ni d’ailleurs pour quoi … Quels bénéfices pour l’entreprise, pour les collaborateurs ? Parce qu’on aurait sûrement compris ! Du temps gagné ? on aurait été preneurs, on aurait même été enthousiastes…
  2. Aucune formation, prise en main, « tu crées ton compte, méthode Aquarium : soit tu nages, soit tu nages. Donc, nous avons tous perdu du temps, et ce temps perdu X l’effectif de l’entreprise hors DSI X le Taux horaire de chacun, eût largement payé une petite prise en main de 2 h… Par l’éditeur du logiciel, ou par des collègues un peu plus ‘Geek’ qui auraient joué les coachs ?
  3. On ne nous a même pas consultés ! On aurait pu nous expliquer le projet, nous demander nos attentes…  Nous, notre équipe, on s’est vraiment sentis quantité négligeable, pas pris en compte, pas respectés ! Pas envie de faire d’effort d’adaptation dans ces conditions ! »

Et pour terminer notre petite histoire, HelloWorld a été abandonné au bout de 6 semaines… sans annonce auprès des collaborateurs, ce qui bien entendu, a bien fâché les Early Adopters lorsqu’ils l’ont découvert ! L’histoire de Ben, vous vous en doutez bien, n’est pas isolée, ce n’est pas une simple histoire de « râleurs », frondeurs…  Un peu plus de préparation, d’écoute, de pédagogie, sans oublier le mérite des techniciens, aurait sans doute mis de l’huile dans les rouages.

 

Crédit photo : Daniel HERRON, Unsplash

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La beauté et le digital

Nous sommes 2 femmes co-fondatrices d’une société spécialisée dans le digital. Nous animons un blog, dans lequel nous parlons d’Intelligence Artificielle, de digitalisation de la relation client et même d’exclusion numérique mais jamais de beauté, enfin jusqu’ici !

La plupart des domaines évolue aujourd’hui avec le digital. La beauté,  la cosmétique, la coiffure sont également très concernés. En quelques points, nous vous proposons de faire un petit tour d’horizon des évolutions de ces dernières années.

Les influenceuses sur le net

Commençons par les blogueurs beauté. Ils existent depuis plusieurs années et présentaient des produits, des styles vestimentaires, des trucs et des astuces sur leur blog. Les tutoriels de maquillage remportent un grand succès sur youtube. Aujourd’hui, les influenceuses sont souvent des stars de la téléréalité. Elles réalisent des petites vidéos pour promouvoir un produit de cosmétique par exemple et l’effet sur la toile est immédiat.

Les stratégies digitales évoluent

Les stratégies des grandes marques ont évoluée vers le digital. Les ventes en lignes poursuivent leur essor sur les sites de e-commerce, ou en m-commerce via des applications mobiles dédiées. Les jeunes entrepreneurs ont également leur chance grâce aux influenceurs. Ils sont devenus incontournables pour se faire connaître et se développer, découvrez par exemple lugira !

Des applis bluffantes

Ces mêmes grandes marques ont ainsi surfé sur l’évolution des technologies et des usages pour proposer de nouveaux services à leur clientèle. LOREAL propose par exemple une application sur tablette pour choisir sa teinte de cheveux et la tester avant de se lancer.  L’appli StyleMyHair 3D de L’Oréal permet en salon de coiffure de choisir et valider sa couleur. Déjà en 2014, LOREAL avait lancé « Make up genius », l’appli make-up.

En magasin

Sephora également a lancé en 2015 de nouveaux services digitaux avec Sephora Flash. Tout en proposant des services de proximité, le digital devient une aide au parcours d’achat même en magasin. Ainsi 2 robots vous accueillaient, des écrans tactiles géants sont à disposition de leurs clients,…

Des produits de beauté connectés

Pour finir, parlons des crèmes dites connectées ! Il s’agit plutôt de patchs connectés. La Roche-Posay propose My UV Patch. Il permet de contrôler les temps d’exposition au soleil et de préserver son capital soleil.

Le domaine de la beauté est loin d’être épargné par le digital. De nombreuses innovations et évolutions sont à venir.

 

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Un été connecté ?

La mobilité tout le monde en parle, 75% d’entre nous possèdent un smartphone. Les évolutions de la technologie, nous apporte des solutions à portée de main. La mobilité en plein essor devient donc très sexy… Voici 6 solutions incontournables pour passer votre été connecté !

 

Côté pro – A la plage comme au bureau

1 De la bureautique sur un smartphone

L’été à la plage, vous restez connecté pour consulter vos mails, accéder à vos dossiers, rédiger des courriers ou encore modifier un powerpoint ?  La plupart des logiciels microsoft, sont disponibles sous forme d’applications mobiles, alors rien de plus simple que de travailler de votre smartphone ou pour plus de confort de votre tablette.

 

2 Dans les nuages

Et le télétravail évidemment, à l’heure de la canicule, les déplacements en ville sont proscrits pour bon nombre de véhicules. Alors pourquoi ne pas travailler à la maison ? A l’ombre de sa terrasse, dans un espace tempéré ou même sur la plage en vacances. Heureusement, le télétravail se démocratise, il est permis par des accès VPN sécurisés ou via les navigateurs. Les solutions proposées en cloud vous permettent évidemment de travailler d’une tablette ou d’un smartphone.

 

3 Commerce à la plage

Vous êtes Commerçant, vous travaillez sur les plages ? Que cela ne tienne ! Il existe des solutions de paiement qui ne nécessitent aucun matériel, mis à part votre smartphone. Ces solutions mobiles de paiement, vous permettent d’encaisser les paiements en carte bancaire et de suivre vos transactions. Easytransac, startup alsacienne, répondra à vos besoins. D’autres applications du même type existent par ailleurs !

 

Côté perso – Connecté mais zen

 

4 Plus de stress pour chercher ses colis

Le m-commerce connaît depuis de nombres années un succès grandissant. Des nouvelles solutions sont aujourd’hui possibles grâce aux évolutions technologiques. Vous passez vos commandes sur Amazon ? Vous pouvez les faire livrer sur votre lieu de vacances. Grâce à Amazon Locker vous pourrez quelle que soit l’heure, retirer votre colis dans ces points de retrait. Ce sont des casiers sécurisés par code, en libre-service.

 

5 Communiquer avec votre maison

Peut-être avez-vous installé des solutions de domotiques pour surveiller votre maison à distance, ouvrir ou fermer les volets, gérer la température, lutter contre les intrusions,… Sans investir dans un système de domotique onéreux, des solutions toutes simples sont à portée de main. Le saviez-vous ? Vous pouvez également mettre en place des détecteurs de fumée connectés proposés par Smockeo. Ces détecteurs vous signaleront tout dégagement de fumée.

 

6 Personnaliser vos cartes postales

Enfin, pour préparer, personnaliser et envoyer vos cartes postales sans quitter la plage, Fizzer est là ! Cette application mobile est épatante, vous prenez vos propres photos, vous rédiger votre message et vous envoyer vos cartes postales directement de votre mobile. J’utilise l’application depuis 2 étés et je peux vous dire que vous faites plaisir à vos parents et amis avec vos photos de familles ou de paysage !

 

Voilà pour ces quelques conseils pour votre été connecté. Mais bien-sûr, vous pouvez aussi choisir de vous déconnecter et profiter de l’instant, à vous de voir !

Très bel été à vous !

 

 

 

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Mon mot de passe et moi : une grande histoire d’amour

Le prénom de votre fils suivi de sa date de naissance, les 6 premières lettres du clavier, ou tout simplement le nom de votre animal de compagnie… ça vous dit quelque chose ? Facile pour un hacker de retrouver toutes ces infos personnelles sur la toile et d’en déduire un certain nombre de combinaisons qui s’avèreront… gagnantes ! Oui mais pour qui ??

Avec la diversification des supports multimédias, les achats en ligne, la consultation de nos comptes bancaires, mails, professionnels, en ligne, nous sommes tous exposés à l’intrusion malveillante sur nos comptes.
Alors comment se protéger ? En ayant un bon mot de passe me direz-vous ! Mais au fait, c’est quoi un bon mot de passe ?

 

Le Clan//Digital vous apporte quelques éléments de réponses.

 

Premièrement : A quoi sert un mot de passe ?

 

À vous protéger, c’est sa mission principale.
C’est parce qu’il sera unique (comme vous 😉) et complexe qu’il vous permettra de vous authentifier sur vos différents comptes.

 

Dans un second temps, il y a tout simplement des erreurs à éviter, comme :

  • Générer un mot de passe trop simple et surtout trop commun. Ex : 12345, 123456789, password…
  • Utiliser un prénom, surtout le votre ou les membres de votre famille
  • Des dates clés (votre anniversaire, celui de vos enfants, votre date de rencontre…)
  • Des noms de personnages connus (sportifs, artistes, fictifs ou non)

 

Troisièmement, quelques conseils :

  • Définissez un mot de passe de plus de 12 caractères combinant lettre minuscule, majuscule, chiffre et caractères spéciaux
  • Renouvelez régulièrement vos mots de passe
  • Créez un mot de passe différent pour chaque accès ou compte
  • Ne consignez pas vos mots de passe dans votre mobile, sur une feuille sous l’ordi, etc…
  • Ne communiquez pas votre mot de passe (cela semble si logique et pourtant)
  • N’acceptez pas la mémorisation automatique de vos mots de passe (google, facebook, etc…)

 

Ensuite un peu d’aide pour générer un bon mot de passe, ça vous dit ?

Deux méthodes sont recommandées par l’ANSSI :

  • La méthode phonétique : « J’ai acheté huit cd pour cent euros cet après-midi » deviendra ght8CD%E7am
  • La méthode des premières lettres : la citation « un tien vaut mieux que deux tu l’auras » donnera 1tvmQ2tl’A

De plus, certains sites vous proposent des générateurs de mots de passe complexes.
Préférez les sites sécurisés pour cette manœuvre tels que :

 

Une dernière question subsiste, et elle est de taille !

 

Comment se remémorer tous ces mots de passe, complexes et régulièrement modifiés ?
Cela relève de l’exploit !

 

Nous le reconnaissons, ce n’est pas une mince affaire que de générer un mot de passe pour chaque accès ou compte, et encore moins de s’en souvenir. C’est pourquoi la tentation est grande d’en utiliser un seul pour tous les accès.
Ne vous mettez pas la pression, il existe des outils, certifiés par l’ANSSI et le site cybermalveillance.gouv.fr. Ce sont des coffres-forts numériques.
Le gestionnaire de mots de passe keepass.info vous permet, à la fois, de stocker vos mots de passe, et, de générer des mots de passe complexes.

 

Si malheureusement, vous deviez être victime d’un acte de malveillance, vous trouverez des informations pour vous accompagner dans vos démarches sur les sites suivants :

 

 

Un dernier conseil : pensez à utiliser un filtre de confidentialité sur vos appareils dans les transports en commun (avion, bus, train, etc…) et composez vos mots de passe à l’abri des regards.
On n’est jamais trop prudent !

 

Pour en savoir plus :

https://www.cybermalveillance.gouv.fr/tous-nos-contenus/

https://www.blogdumoderateur.com/choix-mot-de-passe-securise/

https://www.cnil.fr/fr/generer-un-mot-de-passe-solide

MOOC de l’ANSSI : https://secnumacademie.gouv.fr/

 

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Le numérique est pleine croissance, l’exclusion numérique également

Alors que nous venons de fêter les 30 ans du web, la fracture numérique ne fait que s’accroître. Entre les personnes en situation d’exclusion numérique et les entreprises qui n’arrivent à pourvoir les postes d’informaticiens, la situation est très sérieuse. 

Les 30 ans du web

Fin des années 90, nous lancions des Espaces Culture Multimedia. Portés par le ministère de la culture, ils avaient pour objectifs de préparer les citoyens à la société de l’information. Pour faire simple,  ces espaces proposaient des initiations aux outils, à la bureautique et aux recherches sur le web. Les ECM avaient connu leur envol grâce aux emplois-jeunes. On parlait alors de Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication (NTIC) remplacées depuis par le terme « numérique ».

Depuis, la société dite de l’information n’a fait que s’accélérer, au fil des années, avec l’avènement des smartphones, la démocratisation d’internet et la numérisation de la société. Et pourtant, la fracture numérique n’a fait que grandir. 13 millions de Français sont actuellement en difficultés avec les usages du numérique. Face à ce constat, plusieurs actions sont menées sur la plan national. En région, différentes actions sont également portées par les acteurs de l’écosystème : collectivités territoriales et associations.

Le numérique est désormais incontournable pour trouver sa place dans la société. Les démarches administratives : préfecture, impôts, pôle emploi se font désormais sur le net. Surfer sur internet, acheter sur un site de e-commerce, ou même remplir un formulaire en ligne, … s’avèrent être un véritable parcours du combattant pour certains. Pour illustrer la situation de nouveaux mots (ou maux) voient le jour : illectronisme !

En effet, les statistiques sont effrayantes : 40% des français ne se disent pas complètement autonomes dans leurs usages numériques. 7% sont totalement exclus du numérique. Le constat est également générationnel, les seniors en souffrent.

Des actions d’inclusion

Les déclarations fiscales, les déclarations de situation, l’immatriculation de sa voiture, le paiement de son PV, le renouvellement de ses papiers : toutes ces démarches se font désormais en ligne. Face à cette e-administration, nombre de personnes se retrouvent totalement démunies, en marge de cette société du numérique. Pour les aider, des structures d’accompagnement voient le jour.

Cette semaine a eu lieu à Strasbourg, l’inauguration de Emmaus Connect avec la visite du Mounir Mahjoubi, Secrétaire d’Etat en charge du numérique. Cet événement est l’occasion de prendre conscience de cette fracture numérique. Cette fois, ce sont nos jeunes en service civique qui donneront la main pour accompagner les personnes en difficultés. Ces aides sont des actions dites d’inclusion.

Mais pour éviter ces exclusions, l’école a-t-elle su s’adapter ? Les formations répondent-elles aux besoins ? Dès leur plus jeune âge, nos enfants sont-ils sensibilisés à ces usages numériques ? Nos enseignants sont-ils eux même en capacité d’assurer des sensibilisations ? Ont-ils seulement les ressources matérielles nécessaires ? Le Ministère de l’Education Nationale vient d’annoncer la création du CAPES numérique et sciences informatiques en 2020, cela veut-il dire que le numérique sera considéré comme une matière à part entière ?

Force est de constater qu’en 2020 de nombreuses questions se posent encore alors que les réponses semblent toujours être les mêmes.

 

https://emmaus-connect.org/strasbourg/

https://emmaus-connect.org/

http://bbf.enssib.fr/consulter/bbf-2002-01-0074-008

https://territoires.societenumerique.gouv.fr/

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Transformation digitale : L’exemple de la médecine

Lorsque nous parlons Transformation Digitale, nos interlocuteurs sont souvent très perplexes… alors, nous utilisons des exemples, et bien souvent les choses s’éclairent. Une conférence[1] organisée par le Centre de Culture numérique (CCN) de l’Université de Strasbourg, nous donne aujourd’hui l’opportunité d’évoquer la digitalisation dans le secteur Médical.  Donc, le Digital, qu’apporte-t-il pour le patient, pour le médecin, pour l’hôpital ? Faisons un bilan intermédiaire, car, foi de Développeur, la Digitalisation dans le secteur de l' »e-santé » n’en serait qu’à mi-parcours.

Le patient est informé, acculturé

Pour le patient aussi, le Digital Transforme la médecine. Une douleur ? Une sensation inhabituelle ? Et le patient surfe sur Internet, entre une requête sur ses symptômes. Il alors prend connaissance en ligne des explications possibles. Une démarche le plus souvent anxiogène d’après les praticiens. Toujours est-il que le patient arrive au cabinet de son médecin avec une idée (exacte ou non) de « sa maladie ». Le Docteur KNOCK qui disait « tout homme bien portant est un malade qui s’ignore, ne ferait plus recette aussi facilement.

Le tout bien entendu après avoir pris rendez-vous sur une plateforme en ligne à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit.

Le médecin et le dossier médical : dépasser un usage purement administratif

La plupart des cabinets médicaux sont maintenant informatisés. De nombreux logiciels permettent de constituer puis d’alimenter le dossier du patient. Certains pourront regretter que la saisie des éléments de la consultation empiète sur le temps de la relation médecin-patient… d’autant plus que le temps  est généralement compté ! Pour autant, un accès plus rapide au parcours du patient est sans doute de nature à gagner en temps et en efficacité pour un traitement personnalisé.

A l’hôpital, la sécurité des données 

A l’heure de la RGPD (Réglementation Générale de Protection des Données), nos données médicales sont-elles en de bonnes mains ? Toute entreprise ou institution qui souhaite héberger des données de santé, ou fournir un tel service à des hôpitaux ou des start-up spécialisées doit disposer de la certification hébergeur de données de santé, délivrée depuis 2018 par le ministère de la Santé. Les conditions d’obtention sont strictes, et le domaine d’application étendu à six types d’activités, du stockage en passant par la gestion de l’infrastructure réseau, la sauvegarde de données ou l’hébergement d’applications. Microsoft est le premier gros acteur du Cloud à l’avoir obtenue pour ses data centers français. A défaut, d’un prestataire habilité, les hôpitaux n’avaient d’autre choix que de les héberger  sur leurs propres serveurs.

Aux urgences, toutes les informations pour agir vite 

Mais il faut aussi voir le verre à moitié plein ! Nous n’y sommes pas encore, mais imaginons… Vous arrivez aux urgences, le médecin qui vous reçoit accède immédiatement à tout votre dossier médical : antécédents, allergies éventuelles, traitement en cours, derniers examens sanguins. Il gagne un temps précieux pour vous prendre en charge plus vite et sans doutes plus efficacement.  La clé ici réside dans la circulation des données, la sécurité et l’interopérabilité des systèmes. Le DMP (Dossier Médical Personnalisé) de la CPAM relève de cette logique.

Des médecins-coaches ?

Avec la prise en charge de tâches répétitives, administratives, la digitalisation pourrait finalement donner une part plus importante à l’aspect humain, à l’accompagnement. Prenons le cas de l’observance des traitements. Le CRIP (Centre de Réflexion de l’Industrie Pharmaceutique) estime que 50% des traitements prescrits sont mal ou peu suivis ; un enjeu à la fois de santé publique, et d’économie. Si le médecin endosse un rôle s’apparentant au « coaching », prenant le temps d’expliquer pourquoi et comment mieux suivre son traitement, l’observance peut être améliorée. La formation des futurs médecins est, à cet égard peut-être à revoir.

Une médecine préventive plutôt que curative

C’est déjà demain ! A partir de questionnaires très poussés  et de résultats d’examens multiples, il est possible d’identifier, en fonction de facteurs génétiques, de mode de vie, d’âge, etc. les risques sanitaires spécifiques d’une personne. On peut alors imaginer mettre en route une démarche de prévention de ce risque, et de retarder l’apparition d’une maladie…

Plusieurs expérimentations ont été conduites avec des Intelligences Artificielles, et force est de constater leur efficacité. Par exemple, des chercheurs de l’université de San Francisco ont mis au point une IA capable de détecter la maladie d’Alzheimer chez un patient six ans avant un médecin[2].

 

Non vous ne rêvez pas. Nous y sommes presque.

Alors, vous trouvez toujours que la Transformation Digitale est une notion abstraite ? Parlons-en ensemble pour votre activité !

[1] Prochaines programmations du CCN (Centre de Culture Numérique) de l’Université de Strasbourg : https://ccn.unistra.fr/fileadmin/upload/Services_numeriques/Documents/PSTN/Programme_2019_CCN.pdf

[2] Source https://www.lebigdata.fr/alzheimer-ia

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Créateurs d’entreprise : quel sera votre Système d’Information ?

Le grand jour est enfin arrivé, vous êtes immatriculé et vous allez démarrer votre activité. Sans être expert du numérique, vous n’y dérogerez pas, vous allez devoir vous équiper en matériel, logiciels et autres outils numériques… Est-ce réellement un casse tête ?

Vous avez entamé une reconversion professionnelle et après de longues années en entreprise, vous avez décidé de vous lancer. Que vous soyez artisans, commerçants, coachs, consultants en marketing formateurs, porteurs de projet, fabricants,… Vous êtes prêt à vendre vos produits ou vos services.Vous pensiez pouvoir vous en passer ? Et pourtant… Pour faire connaître votre activité, vous avez certainement investi dans un nom de domaine : pour créer un site internet, vous référencer sur google entreprise ou juste avoir des adresses mails professionnelles. On évite les adresses gmail, hotmail, ce n’est pas très pro !

Vous avez acquis un PC ou un mac, mais il vous faut des logiciels. Tableur, traitement de texte, logiciel de facturation, CRM pour votre gestion client ou ERP votre progiciel intégré, des espaces de stockage ou autres outils collaboratifs : la liste est longue ! Il en existe adaptés à votre métier. Mais allez-vous acheter les licences ou choisir le mode Saas ? De nombreux éditeurs, vous proposeront aujourd’hui des solutions sous forme d’abonnement. L’avantage est immédiat, les coûts mensuels restent accessibles et vous évitent des investissements lourds. Voici quelques avantages non négligeables :

Des mises à jour régulières

L’éditeur fait régulièrement évoluer ses solutions pour des raisons de sécurité, ou pour répondre à la demande. Attention toutefois, certains en font leur modèle économique, ils peuvent proposer des évolutions qui engendrent des coûts supplémentaires. Mais si vous n’avez pas engagé de développement spécifique, vous devriez bénéficier de la plupart des évolutions intégrées dans le coût de votre abonnement.

Des sauvegardes en temps réel

Vos informations sont alors stockées dans le cloud, c’est-à-dire dans des data centers loin de vos locaux. Ces solutions sont, en général, accessibles via un navigateur web. Vos données et outils sont désormais accessibles de n’importe quel device (smartphone, tablette, PC,…) car vos données sont stockées en ligne. Est-ce raisonnable ? N’y a-t-il pas de risque ? Il y a les promoteurs et les détracteurs, dans tous les cas, il est important de lire les conditions et de s’intéresser au lieu où seront hébergées vos données. Sont-elles dans un data center en France ou ailleurs ? Certains grands éditeurs proposeront, en parallèle des solutions installées sur votre PC : elles fonctionnent alors en mode déconnecté et proposent une synchronisation immédiate dès que vous êtes connecté.

Une assistance efficace

Les grands éditeurs proposent bon nombre du tutoriels écrits ou en vidéo. Des forums permettent également de trouver toute l’information nécessaire en 1 seul clic. Les petits éditeurs offrent bien-sûr ce type d’informations de manières plus confidentielle. Leur atout sera une proximité plus grande, car on se connaît. Cela se présentera souvent sous la forme d’une assistante « à l’ancienne »  avec accueil téléphonique et réponse à vos messages dans l’heure.

Des solutions qui répondent aux contraintes règlementaires

En tant que Chef d’entreprise, vous découvrirez que les contraintes règlementaires font légion. Votre CRM en ligne vous proposera d’être conforme à la RGPD et de centraliser vos données. Votre ERP vous proposera un outil de facturation certifié, etc.

Voilà cela fait quelques mois que vous avez lancé votre activité, vous êtes désormais à la tête d’une entreprise et de votre propre système d’information (anti-virus, office 365, espaces collaboratifs, ERP,…) ! Ce système d’information permet à vos collaborateurs de travailler ensemble, de partager les informations en temps réel et de faciliter l’intégration des nouveaux collaborateurs. Vous pouvez travailler à distance et bénéficier des évolutions techniques et de sécurité.

Les outils en mode Saas évoqués ici sont loin d’être exhaustifs mais ils sont censés refléter les usages actuels autour du cloud computing.

SaaS : Software as a Service

CRM : Customer Relationship Management

ERP : Enterprise Resource Planning

RGPD : Règlement général sur la protection des données

Pour aller plus loin :

https://www.lesechos.fr/thema/030344851698-les-entreprises-consomment-plus-de-logiciel-a-la-demande-2089253.php

https://www.captaincontrat.com/articles-droit-commercial/differences-contrats-licence-service-contrat-saas

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Caroline ScheidtCréateurs d’entreprise : quel sera votre Système d’Information ?
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Les bonnes résolutions digitales de votre année 2019

Pour démarrer cette nouvelle année avec une petite référence de « Geek », voici quelques pistes digitales inspirées par Maître Yoda. Ces quelques conseils sont fort sages ; alors si vous ne les avez pas encore suivi, chers Jedi du digital, il est temps de consolider votre digitalisation et de dépasser les derniers obstacles. Et comme le disait très justement Yoda « Difficile à voir. Toujours en mouvement est l’avenir » : il est nécessaire de mettre toutes les chances de votre côté !

Le client au centre de ta démarche, tu mettras

Nous en avons déjà parlé dans notre blog, mais difficile de ne pas afficher ce point en tête de nos résolutions pour 2019. Améliorer l’expérience client et proposer un produit sur mesure, en cohérence avec ses propres valeurs, voilà les défis quotidiens de l’entrepreneur !

L’expérience client est l’ensemble des interactions entre un client et une marque, une entreprise et ses produits/services. Le digital permet aujourd’hui de proposer des solutions nouvelles pour accompagner le client dans son parcours. Parmi la multitude de solutions offertes par le digital, nous en avons sélectionnées deux :

  • Le traitement des données collectées, les analytics, … vous permettront d’observer et comprendre les comportements d’achat.
  • Le chatbot, l’agent virtuel conversationnel révolutionne la relation client. Ce robot propose d’assister le visiteur de l’achat, au service après-vente avec des réponses personnalisées, progrès réalisés grâce à l’intelligence artificielle.

Attention, pour une véritable efficacité la culture « customer centric » doit être partagée tant en externe qu’au sein de votre entreprise.

Le processus de la commercialisation à la facturation, tu optimiseras

L’automatisation des processus métiers est au cœur des stratégies des entreprises. C’est pourquoi, la digitalisation concerne souvent la gestion de la relation clients et le processus d’acquisition de nouveaux clients. De la commercialisation, à la fabrication jusqu’à la facturation, les services sont désilotées pour une collaboration plus transversale, les outils digitaux (CRM, ERP, GED, plateformes collaboratives, …) deviennent interopérables, du temps est gagné. Les données collectées et partagées au sein de l’entreprise, leur bonne exploitation et l’organisation ainsi rationalisée permettront de développer votre chiffre d’affaires.

Ton site en https, tu sécuriseras

Vous pensez que c’est un détail ? Pourtant, préconisé depuis 2017 par Google et WordPress, bon nombre de sites vitrines ou même de site de e-commerce n’ont pas encore franchi le pas ! Même si le référencement n’en pâtit pas directement, l’affichage « non sécurisé » très visible de votre navigateur, dissuadera assurément les internautes. Outre les conséquences sur le trafic de votre site, l’enjeu concerne la sécurité. En effet, les intrusions, le piratage, le détournement et le vol de vos données font légion. Le protocole SSL permettra donc de protéger les données de votre entreprise et celles collectées via votre site.

Sur les réseaux sociaux, tu communiqueras

Les réseaux sociaux appuient votre stratégie business notamment si vous vous inscrivez dans une démarche « Customer Centric » . Ils vous permettent de véhiculer vos valeurs et communiquer directement avec vos clients, prospects ou prescripteurs. Aujourd’hui, la marque employeur est un enjeu, et les réseaux sociaux seront un support incontournable pour attirer des nouveaux talents pour digitaliser votre entreprise et assurer sa pérennité.

Vous pourrez suivre les tendances, observer vos concurrents voir interagir avec eux sur des #hashtag ou fils de discussions. De plus en plus de marques interagissent avec leurs clients via les réseaux sociaux.

Les obligations légales en opportunités, tu transformeras

Les obligations légales peuvent paraître contraignantes pour un Chef d’entreprise, elles nécessitent des investissements en temps et en argent. Mais ces contraintes peuvent être considérées comme une vraie opportunité pour entamer sa transformation digitale. La mise à jour de vos données en relation avec la RGPD sera l’occasion de communiquer avec vos clients et prospects pour obtenir un accord, de nettoyer vos bases de données et d’optimiser ainsi vos actions commerciales. Un client sera d’autant plus rassuré, s’il voit des actions dans ce sens.

Vous êtes assujetti à la TVA ? Vous utilisez désormais un logiciel certifié et sécurisé. Fini, les factures sous excel ou pire encore sous word ! Vous avez peut-être découvert à cette occasion des solutions logicielles en ligne sous forme d’abonnement ?

Finalement, ces contraintes ne sont-elles pas de vraies opportunités pour préparer son entreprise à l’avenir ? Une occasion d’entamer sa transformation digitale ?

 

2019 sera une année riche en évolutions digitales : avec une stratégie clairement définie et un plan d’action efficace, votre transformation digitale sera plus aisée. Nous espérons que ces conseils et exemples vous permettent d’y voir plus clair  !

Pour aller plus loin : https://blog.smart-tribune.com/comment-optimiser-experience-client

Pour en savoir plus sur les chatbots : https://www.upmybiz.com/chatbot-agent-conversationnel-service-clients/

 

 

 

 

 

 

 

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Caroline ScheidtLes bonnes résolutions digitales de votre année 2019
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Digital et relation-client : je t’aime moi non plus !

Alors qu’avant l’avènement du Web, en moyenne 9 visites à une concession auto[1] précédaient l’achat d’un véhicule, ce chiffre est maintenant de… 1,3.

En B2B, 60% du parcours d’achat se fait avant le moindre contact avec la marque, principalement sur les réseaux sociaux et les moteurs de recherche. 

Le Digital aurait-il dressé un mur entre les entreprises  et leurs clients ? Ou au contraire, ouvre-t-il des opportunités nouvelles pour tisser une relation encore plus forte ?

 

Le Digital a rendu le client plus exigeant…

Avec l’utilisation des outils digitaux, nous avons perdu… la patience !

Nous voulons tout, tout de suite : une réponse immédiate « en live » à nos questions, une solution en temps réel à nos problèmes… et de plus en plus en « 24/7 ». Nous appelons un SAV ou une administration ? Répéter notre histoire à plusieurs interlocuteurs, nous insupporte de plus en plus.

Les possibilités techniques sont là, nous le savons. Si nous n’avons pas droit au traitement que nous revendiquons, nous nous considérons floués en tant que client. « Nous ne vous intéressons pas ? Dans ce cas, tant pis, allons voir ailleurs ! »

Et nous n’allons pas nous arrêter là ! Nous allons déverser notre colère sur les réseaux sociaux, sur Trip Advisor, AirBnB, Booking, Google, etc. Avant l’ère du Digital, nous en aurions peut-être parlé à quelques personnes… maintenant, ils seront quelques milliers à lire le nom de l’infortuné fournisseur dans notre nouvelle Black list ! Le « Name and Shame » gagne du terrain.

 

…mais il a élargi les possibilités pour le satisfaire.

Voyons le verre à moitié plein, par exemple avec votre Service Après-Vente (SAV). Si chacun des appels de vos clients aboutit à une solution à son problème, à une réponse utile à ses questions, vous tenez là un immense avantage concurrentiel. Un Chat avec sa réactivité, un Bot pour une interaction 24 h sur 24 et 7 jours sur 7, (ne serait-ce que pour préciser que votre demande est prise en compte), une personne qui vous rappelle dans la minute :

  • La qualité de votre relation-client ne tardera pas à être reconnue et diffusée, ce qui vous aidera à gagner de nouveaux clients,
  • Vos clients actuels auront tendance à moins entendre le chant des sirènes… de la concurrence et seront plus fidèles, du moins tant que vous conserverez votre avantage.

Vous disposez de très nombreuses informations sur  une mine d’informations sur vos clients potentiels ou actuels. Vous avez donc la possibilité de connaître en détail leurs attentes, leurs « pain points » (ce qu’ils ne supportent pas), ce qu’ils apprécient, ce qui leur manque…

A condition d’avoir convaincu en profondeur chaque collaborateur de l’entreprise d’une seule vérité : le Client est Roi (et R.O.I. aussi, d’ailleurs).

Une apparence de simplicité cependant bien trompeuse : nous connaissons tous des entreprises où l’on trouve des silos, des collaborateurs qui travaillent pour satisfaire leurs managers, les actionnaires, ou leur Business Unit pour décrocher un bonus. Et le client dans tout cela ?

 « il n’y a qu’un patron : le Client. Et il peut licencier tout le personnel, depuis le directeur jusqu’à l’employé, tout simplement en allant dépenser son argent ailleurs. »

Sam Walton, créateur de Walmart

Expérience client : est-ce que nous « faisons le job » ?

Dans le fonctionnement au quotidien

  • Rappelons-nous régulièrement notre client pour l’informer de l’avancée de nos équipes sur son projet en cours ? Juste pour le rassurer, pour son confort intellectuel est-il pris en compte ?
  • Est-il important de savoir quelle équipe doit répondre à une question du client ?
  • Est-il plus urgent de savoir qui est responsable d’un dysfonctionnement à X ou Y ou d’apporter une solution au client ?

Nous touchons là des enjeux de management dans l’entreprise, de relations à l’intérieur des équipes, de vision et de priorisation de chacun.

Sur les réseaux sociaux

L’ utilisation des réseaux sociaux en dit long sur notre conception de la relation client, et de la relation à l’autre d’ailleurs !

  • Sur les réseaux sociaux, qui écoutez-vous ? Vos scores de Likes et de Followers ou les propos des clients (même de concurrents) et prospects de votre marque ?
  • Êtes-vous à l’affût d’informations pour connaître encore mieux les attentes de nos clients ? Ce qu’ils apprécient ou au contraire, leurs pain points ?
  • Que pourriez faire pour vous différencier de vos concurrents sur ce point particulier ?
  • Publiez-vous des contenus à forte valeur ajoutée, dans l’objectif de simplifier la vie de vos clients ?

 

Où l’on parle de Transformation Digitale… 

« Transformation Digitale » est un raccourci.  Certes nous vivons actuellement une vraie transformation tant dans les entreprises, que dans nos vies personnelles, une transformation profonde, bien loin de se limiter à l’adjonction de technologie à nos habitudes : rester dans la course implique un changement de paradigme total dans les entreprises.

Ce changement viendra de l’humain : management, collaboration, agilité, vision entrepreneuriale.  Les outils digitaux en sont / seront le socle technique et le vecteur de performance.

La vraie question n’est pas de savoir si le Digital tue la relation client ou au contraire s’il la renforce. Ce n’est pas le Digital qui distend ou qui renforce la relation client : ce sont les dirigeants, les managers et les collaborateurs dans l’entreprise, qui décident – ou pas – de  donner la priorité absolue au client  et qui vivent au quotidien cette « Client Centricity ».

Le sujet vous intéresse ? Il nous passionne ! Parlons-en ensemble !

[1] Conrad Fritzsch –  Mercedes-Benz, Netcentric Conference – Lisbonne Janvier 2017.

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Catherine PhilibertDigital et relation-client : je t’aime moi non plus !